Dijon

Grève à l’usine Parker

Brève
09/03/2014

L'usine Parker de Dijon (163 salariés), qui fabrique des servo-moteurs et des variateurs électroniques, est frappée par un plan de 81 licenciements, qui font partie d'un plan national de 225 licenciements qui touche aussi les sites d'Annemasse (Haute-Savoie) et de Contamine.

Les salariés ont fait grève du 13 au 19 février derniers, rejetant les propositions de la direction pour les indemnités de départ supra-légales qui oscillaient entre 5000 € et 28 000 € pour les plus anciens. Pris de colère à cette annonce, les salariés ont envahi les bureaux et ont voté la grève à la quasi-unanimité. Beaucoup de ces travailleurs, dont certains ne savent toujours pas s'ils seront licenciés, étaient dégoûtés par le mépris de la direction.

Parker, leader mondial dans son domaine, affiche 13 milliards de dollars de chiffre d'affaires et 950 millions de dollars de résultat pour 2013, dont 255 millions de dividendes versés aux actionnaires. Il a d'ailleurs provisionné 100 millions de dollars pour ce plan de restructuration européen, bien plus qu'il ne proposait.

Par leur grève, les salariés ont obtenu que les indemnités supra légales s'élèvent à 50 000 € pour ceux qui ont au moins 6 ans d'ancienneté, 30 000 € pour ceux qui ont entre 3 et 6 ans, et 10 000 € pour les autres. C'est loin des 50 000 € minimum réclamés par les salariés et ce n'est surtout pas grand chose dans le contexte actuel où beaucoup risquent de ne pas retrouver de travail.

Dans leur lutte, ces salariés, comme dans bien des usines qui licencient, doivent non seulement affronter la rapacité d'un grand groupe capitaliste, mais en plus ils sont affaiblis par la politique des centrales syndicales qui refusent catégoriquement tout mouvement d'ensemble pour interdire les licenciements. Sur le terrain cette collaboration des syndicats avec le gouvernement socialiste s'est traduite par « des groupes de travail » mis sur pied pour démontrer que la délocalisation des chaînes en Tchéquie est « une erreur de stratégie industrielle ». Heureusement que les salariés ne s'en sont pas tenus là, sinon ils n'auraient vraiment rien obtenu !

DIM AUTUN

DIM SE REMET À L’EAU

Brève
06/03/2014

Dim vient de signer un contrat de 3 ans avec Bauer, spécialiste dans le Beach wear, pour lancer une nouvelle collection de maillots de bain à partir de 2015.

On ne sait pas si cette affaire prendra de nouveau l'eau, comme la précédente tentative qui avait fait plouf en 2008. Mais une chose est sûre, il y a de l'argent en jeu : soit jeté par la fenêtre si l'affaire est un échec, soit pour les futurs profits des actionnaires si ça marche.

Qu'on se le dise pour les salaires des travailleurs de Dim Autun.

SNCF

GROS CHANTIER ET GROS DANGERS

Brève
06/03/2014

Le renouvellement de voie SNCF Dijon-Dole a débuté et va durer près d'un an. Des équipes locales à la Logistique, en passant par les équipes des grandes entreprises privées et les intérimaires d'un jour, ce sont des centaines de personnes qui travailleront nuit après nuit.

Il y a eu de gros pépins à l'Équipement ces derniers mois : des interventions contraires à la sécurité à cause du sous-effectif chronique et du manque d'expérience d'équipes entières, et des accidents qui se sont traduits par plusieurs morts ou blessés graves, du public comme du privé.

Il y a de quoi être inquiet.

CHU DIJON

SÉCURITÉ, VOUS AVEZ DIT SÉCURITÉ ?

Brève
06/03/2014

Après le déménagement, la psychiatrie va rester le seul service ouvert la nuit sur l'hôpital général.

La Direction s'est enfin posé le problème et résultat, ce sont des agents de la Vigie qui vont faire le travail. Une petite formation sur la sécurité et c'est parti !

Nous ne sommes pas des agents de sécurité, nous ne savons pas comment intervenir en cas de problème, d'autant plus que nous serons seuls la nuit. La Direction nous met en danger et il n'en est pas question !

CHU DIJON

ENQUÊTE... DE PLACE !

Brève
06/03/2014

Les enquêtes se multiplient autour des besoins de stationnement du CHU de Dijon. Pourtant, depuis plus de 10 ans, les différentes Directions ont toutes refusé de considérer que les salariés de l'hôpital avaient besoin de garer leur véhicule pour venir travailler.

Le CHU est ainsi une des seuls entreprises à ne pas avoir prévu de parking du personnel, ce qui est quand même un minimum. Quant aux usagers, tous se plaignent de l'inaccessibilité du CHU. On ne sait pas exactement quels ont été les calculs de la Direction, mais en tout cas certainement pas de répondre aux besoins.