CIEL (Saône-et-Loire)

Val d'Aucy : la politique patronale à l’œuvre

Brève
26/12/2012

Les salariés de cette usine, toute jeune encore puisqu'elle n'a que 20 ans, ont brutalement appris, en octobre, que le groupe Cecab auquel elle appartient, avait décidé de la fermer ainsi qu'une autre dans le Finistère. Elle serait effective d'ici six mois alors que les salariés et la CGT exigeaient un an de délai pour pouvoir terminer la saison. Cela se traduirait par la suppression de plus de 200 emplois, en comptant les 102 permanents, les saisonniers et les intérimaires.

Dans cette crise, avec la baisse des ventes qu'elle entraîne, Cecab a la même politique que les autres grands groupes capitalistes pour compenser les manques à gagner, réels ou hypothétiques : c'est de s'en prendre aux salariés en massacrant les emplois alors que les travailleurs ne sont en rien responsables de la situation.

Et cela pour ne pas toucher à leurs revenus faramineux ni aux dividendes des actionnaires. C'est pourtant là-dessus qu'il faudrait prendre pour que les travailleurs ne fassent pas les frais de la crise. Et il y a de quoi, puisqu'en 2011 les actionnaires de Cecab ont touché 6,5 millions d'euros;

Sougy-Sur-Loire (Nièvre)

15 licenciements à Bonna Sabla

Brève
03/12/2012

L'entreprise Bonna Sabla de Sougy-sur-Loire devrait fermer début 2013. Quinze travailleurs seraient licenciés.

L'entreprise Bonna Sabla appartient au groupe Consolis depuis début 2011. Consolis est le premier groupe européen de l'industrie des produits préfabriqués en béton, avec un chiffre d'affaires de 1,7 milliard d'euros.

Racheté en 2007 par LBO France, un fonds de capital investissement, le groupe Consolis a fermé, lors de restructurations, plusieurs sites.

Dans la région, en avril 2011, c'était la fermeture de l'usine de Diou (Allier) avec 31 licenciements. Début 2012, c'était l'usine Préfor à Vierzon (Cher) qui fermait.

Pour protéger leurs actionnaires de la crise, ces grands groupes du BTP n'hésitent pas à jeter les travailleurs à la rue. Il est plus que nécessaire d'interdire les licenciements. Et s'il y a moins d'activité, qu'elle soit partagée entre tous sans diminution de salaire.

Nevers (Nièvre)

La Poste : réduction du temps d'ouverture des bureaux

Brève
03/12/2012

Dans l'agglomération de Nevers, qui comprend six bureaux, la direction de La Poste a décidé de réduire le temps d'ouverture de 17 heures 45 par semaine.

Par exemple, à Nevers, dans le quartier populaire du Banlay, le bureau de poste aura moins 4 heures 15 d'ouverture hebdomadaire. À Marzy, il sera fermé le samedi matin alors que pour tous ceux qui travaillent, c'était le seul moment possible pour aller à la poste !

Cette réduction d'ouverture est la conséquence des suppressions d'emplois. Beaucoup de contrats n'ont pas été renouvelés.

La privatisation de La Poste a aggravé encore et les conditions de travail du personnel et les conditions d'accès au service postal pour les usagers.

Nevers (Nièvre)

La SNCF supprime un train

Brève
21/11/2012

Le direct Paris-Nevers de 18h ne s'arrêtera plus à Nevers à partir du 10 décembre. Les voyageurs n'auront plus d'autres choix que de prendre l'intercités de 18h04. Au lieu d'arriver à 19h57, ils ne seront à Nevers qu'à 20h38.

Pour tous ceux qui travaillent à Paris et qui partent à 4h57 de Nevers, la journée sera bien longue.

La SNCF n'appelle pas cela une « suppression » mais « un échange de desserte ». Peu importent les termes, le résultat est le même : une dégradation du service public.

Nièvre

L'usine tue

Brève
15/11/2012

Deux ouvriers sont morts mercredi 14 novembre dans l'atelier d'Aperam, filiale de Mittal, aux Aciéries d'Imphy à côté de Nevers.

Plusieurs incidents avaient eu lieu la semaine dernière sur ce four récent de l'Aciérie 2, entraînant son arrêt et une opération de maintenance. Un gaz lourd, de l'argon, avait été injecté deux jours avant, puis le four avait été laissé ouvert. Les deux ouvriers sont intervenus ce matin et y sont morts.

Problème de ventilation ? Réaction chimique non prévue ? Il fallait que le four soit réparé et redémarre, c'est ce qui comptait. Tous les ouvriers sont choqués et veulent que la lumière soit faite après ce drame. Il est inadmissible d'aller au travail pour y trouver la mort.