SNCF (Dijon)

La SNCF assassine ses cheminots

Brève
03/04/2012

Un deuxième accident mortel à Lyon en à peine 1 mois...le quatrième du mois sur l'ensemble du réseau !!

Dans le cas de l'accident du 29 mars il s'agissait d'un cheminot de la région PACA venu en renfort sur un chantier de décharge de ballast.

Que faisait l'agent à cet endroit ?

Il a du se retrouver dans cette zone interdite pour sa sécurité sans forcement s'en rendre compte. Par exemple pour contrôler le déchargement d'un wagon, changer de wagon "ballastière" si il était chargé d'actionner les trappes de déchargement avec les leviers qu'on trouve sur chacun d'entre eux. Ou encore pour vérifier si les voies étaient assez garni ou pas. Pour l'instant on ne sait pas.

À cette occasion des cheminots de l'équipement de Dijon témoignent :

« Il m'est arrivé deux fois de sortir quelqu'un des voies dans cette situation. Dans les deux cas les collègues étaient absorbé par leur tâche et il y avait beaucoup de bruit:

Un tronçonnait un rail avec la tête qui dépassait dans la zone de la voie d' à côté alors qu'un TER arrivait. malgré nos cris et les coups de trompe de l'annonceur, le gars n'a rien entendu à cause de sa disqueuse thermique. Il a fallu courir pour le tirer en arrière.

Le deuxième était dans le même cas que le 29 mars : déchargement de ballast. dans un bruit d'enfer ,on est allez le chercher après avoir compris qu'il était entre les ballastières et une voie ouverte à la circulation. Il n' y avait pas de train qui arrivait mais de toute façon il tournait le dos aux circulations susceptibles d'arriver. quand je l'ai tiré par le bras il était ahuri, ne comprenant pas ce que je lui voulait. il contrôlait le déchargement des ballastière. Visiblement il ne parlait que polonais.

Dans ces deux cas ce qui à sauvé la situation c'est que c'était le jour. Mais la nuit, comment repérer quelqu'un qui s'est piégé sans s'en rendre compte ? »

Chalon-sur-Saône (71)

Discrimination syndicale au magasin Leclerc

Brève
28/03/2012

Il y a un an environ, une section syndicale CGT était créée au supermarché Leclerc de Chalon-sur-Saône. Mais le secrétaire du syndicat ne cesse d'être harcelé par la direction, comme l'avait été avant lui une de ses collègues, qui a fini par quitter l'entreprise après des semaines de pressions. Il a été convoqué le 21 mars, pour un entretien préalable au licenciement, sous le motif d'« agressivité envers sa hiérarchie ».

Pourtant il y a quelques mois, la direction avait essayé de « l'acheter » en lui proposant une promotion, à condition bien sûr qu'il abandonne son activité militante.

Pour le soutenir, plusieurs dizaines de militants syndicaux ont manifesté devant le supermarché.

Chalon-sur-Saône (71)

Hôpital : tout neuf, tout moche

Brève
28/03/2012

Trois mois après la fin du déménagement des services hospitaliers dans leurs nouveaux bâtiments flambant neuf, près de 40 % du personnel s'est mis en grève et a envahi la salle où se tenait la réunion du Conseil de surveillance.

En plus du manque de personnel et du temps de travail à rallonge, le déménagement a fourni également le prétexte à des réorganisations, qui ont aggravé les conditions de travail. Les ASH ne sont plus rattaché(e)s à un service, mais sont maintenant affecté(e)s sur un pôle, avec des horaires de moins en moins réguliers. Pour les techniciens de laboratoire, la présence de nouvelles machines a entraîné une augmentation d'activité et une polyvalence dans leurs tâches. Du côté des brancardiers, ils se plaignent de parcourir désormais en moyenne 15 kilomètres par jour en déambulant dans les couloirs du nouvel hôpital...

La Charité-sur-Loire (Nièvre)

Manifestation du personnel de l'hôpital HENRI-DUNANT

Brève
26/03/2012

Samedi 24 mars, le personnel de l'hôpital Henri-Dunant de La Charité-sur-Loire, soutenu par la population, a une nouvelle fois manifesté.

Il proteste contre les méthodes de « management » plutôt musclées de la direction, qui veut à toutes forces retrouver « l'équilibre budgétaire ».

Cela a entraîné démissions, menaces, sanctions et des conditions de travail de plus en plus déplorables. Il manque, par exemple, des savonnettes, des gants, des serviettes et il faut demander aux familles des patients âgés d'en apporter.

Ce n'est pas la première fois que le personnel manifeste, mais c'est seulement en maintenant la pression qu'il pourra obliger la direction à changer de politique.

SNCF Dijon

Une politique criminelle

Brève
21/03/2012

En décembre dernier, un voyageur s'est tué en gare de Tournus, alors qu'il tentait de remonter dans le train qui repartait car il n'avait pas fini de descendre ses valises. Il faut dire qu'il n'y a plus d'agent de quai dans cette gare, le poste ayant été supprimé il y a quelques années.

Côté salariés, plusieurs accidents effroyables se sont produits, ces dernières semaines, dans toute la France : en décembre, en Lorraine, trois salariés d'Alstom sont morts fauchés par un train sur une voie réservée aux essais ; en février, un conducteur de Dijon a été gravement blessé en région parisienne, son train ayant reçu un isolateur de caténaire dans le pare-brise ; en mars, un cheminot de l'Equipement de Lyon est mort, percuté par un train près de Valence alors qu'il travaillait seul ; un autre a été tué aussi près d'Orléans sur un chantier de nuit, dans des conditions scandaleuses, sans annonceur, et sans éclairage notamment !

Ces drames récents créent un climat de colère et de crainte, d'autant plus que la SNCF généralise, cette année, les chantiers de nuit pour renouveler le réseau devenu vétuste au fil du temps. Des travaux d'entretien certes nécessaires pour sécuriser le transport ferroviaire, mais il faut savoir que la principale motivation de la direction est de favoriser les futurs opérateurs privés.

Pour atteindre ces objectifs, la SNCF multiplie les pressions sur les travailleurs, qui se retrouvent dans les pires conditions de travail. A l'Equipement de Dijon, un mouvement de grève a été suivi, en début d'année, par l'ensemble des équipes concernées pour protester contre ces méthodes.