Chalon-sur-Saône (Saône et Loire)

Un succès

Brève
19/01/2012

Les agents d'entretien de l'hôpital psychiatrique de Sevray viennentde faire reculer leur direction après quatre jours de grève. En effet, depuis qu'elles sont passées de ONET à TFN/Atalian, la nouvelle direction voulait leur ôter 28 heures par mois par personne (soit 3000 € de moins par an) et leur imposer une clause de mobilité pour les faire travailler sur 6 départements ! Tout le monde a fait grève sauf la chef et ça a payé puisque la direction est revenu sur toutes ces attaques et leur a payé deux jours de grève.

Erhel-Hydris (Dijon)

Occupation pour 20 000 € de prime de licenciement

Brève
19/01/2012

Une vingtaine de salariés sur 37 de cette usine qui fabrique des hayons élévateurs pour camions ont occupé les locaux après la mise en liquidation de l'entreprise, en novembre et leur licenciement. En effet, ils ont estimé qu'une prime de licenciement de 20 000 € était le minimum de ce que le patron leur doit après leur avoir imposé 10 mois de chômage technique, fait des chèques en bois en guise de paie, et n'avoir pas versé les 300 000 € qu'il s'était engagé à mettre dans l'usine. Le but de cette occupation était que le patron ne vienne pas récupérer en douce les outils de travail et de le contraindre à verser la prime à laquelle ils estiment, à juste titre, avoir droit.

Nièvre

Près de 300 licenciements en 2011

Brève
15/01/2012

Mercredi 11 janvier, le Tribunal de Commerce a annoncé les chiffres 2011 des liquidations judiciaires dans la Nièvre. Elles sont en progression de 17% par rapport à 2010 et ont entraîné le licenciement de 298 travailleurs. Cela concerne des petites entreprises ou des artisans qui ont dû fermer boutique parce que souvent les banquiers, les fournisseurs ou les donneurs d'ordre les ont étranglés. A ces 298 licenciés, il faut ajouter les intérimaires qui n'ont plus de missions, les contractuels licenciés des entreprises publiques, les CDD dont les contrats n'ont pas été renouvelés. On arrive à 12 622 chômeurs dans les trois catégories (A, B et C) soit 13,15 % de la population active. C'est un triste record révoltant. Les travailleurs paient durement une crise dont ils ne sont pas responsables. C'est aux banquiers, aux industriels de payer la crise

philips (Nevers)

Les travailleurs ne se laissent pas faire

Brève
15/12/2011

Jeudi 7 et vendredi 8 décembre, les ouvrières et ouvriers de Philips sont de nouveau partis en grève. Ce n'est pas la première fois, depuis que la direction générale a annoncé son intention de fermer le site et de chercher un repreneur.

En fin de semaine, il y avait négociation au siège, à Suresnes. Les travailleurs voulaient faire savoir ce qui leur tient particulièrement à cœur : faire augmenter le montant de la "prime de transfert" que Philips est prêt à payer lors de la vente de son usine - normalement à la fin de l'année.

Ils pensent, à juste titre, que Philips préparait son mauvais coup depuis longtemps, d'autant que, pendant près de deux ans, il proposait des "départs volontaires" avec prime à la clé pouvant approcher les 50.000 € après toute une vie d'exploitation.

Pour les ouvriers, Philips peut payer et doit payer. Jeudi soir, la direction proposait une aumône de 300 € de plus pour les plus anciens ! Du coup, les portes pour les camions de livraison ont été bloquées.

Et vendredi, la direction annonçait qu'elle était prête à ajouter 40 % sur la prime de transfert : pour les derniers embauchés par exemple, elle passe de 7.000 € à 12.700 €. Même si des ouvrières en grève souhaitaient davantage, c'est une réussite après deux jours de grève.

Cosne-sur-Loire (Nièvre)

Un exemple édifiant d’un rapprochement hôpital/clinique

Brève
12/12/2011

Vendredi 9 décembre, les gendarmes sont intervenus à la demande de la directrice de l'hôpital de Cosne-sur-Loire pour faire évacuer les manifestants qui bloquaient l'entrée de l'hôpital. Ils s'opposaient au déménagement de l'hôpital sur le site de la clinique appelé « Pôle Santé ».

En 2009, le groupe Kapa a acquis la clinique pour une somme dérisoire (250 000 euros). Depuis, il a fait financer les travaux de mise aux normes par l'ARS (Agence Régionale de Santé) et les travaux d'aménagement par l'hôpital public.

Mais en novembre 2011, alors que le déménagement doit avoir lieu, le personnel de l'hôpital s'aperçoit de nombreuses malfaçons : murs sales, plafonds crevés, câbles pendants, carreaux cassés, revêtements muraux décollés, etc...Dans ces conditions, il n'était pas pensable de transférer les patients de l'hôpital. Mais l'ARS considère que les travaux réalisés « permettent l'installation des services de l'hôpital dans les conditions sanitaires respectant la réglementation en vigueur ».

Le rapprochement clinique/hôpital est donc en voie de se terminer, pour l'instant au plus grand bénéfice du groupe Kapa. Mais le personnel et la population ont montré qu'il fallait compter avec eux et ils restent mobilisés pour contrôler dans quelles conditions les 70 000 personnes concernées par le nouveau « Pôle Santé » seront soignées !