Brève

Rennes, Ille-et-Vilaine

Coup de colère au ferrage.

Rennes, Ille-et-Vilaine : Coup de colère au ferrage.

PSA la Janais

2 500 ouvriers travaillent en 4 équipes à l’usine PSA de Rennes la Janais. La moitié des travailleurs sont précaires. Chaque jour, plus de 500 voitures sont fabriquées.

Depuis la réorganisation de l’usine il y a quelques années, les accidents de travail se multiplient car les cadences sont toujours plus rapides.

Les 350 ouvriers du Ferrage (assemblage et soudure de la caisse) dénoncent depuis longtemps les heures supplémentaires qui leur sont imposées pour rattraper les pannes et le mépris des chefs.

La semaine dernière, pour une fois, le samedi 18 janvier n’était pas travaillé en heures supplémentaires pour toute l’usine : l’équipe du matin allait enfin avoir un week-end complet de repos !

Deux jours avant, le jeudi 16 janvier, le patron a décidé d’imposer finalement de travailler ce samedi.

Dans l’atelier du Montage, où il y a la plus forte concentration d’ouvriers, les rumeurs de grève après la pause de 11h30 le vendredi 17 ont inquiété la direction. Celle-ci a préféré annuler le samedi travaillé pour cet atelier.

Au Ferrage, par contre, le samedi était maintenu. Immédiatement, 25 ouvriers sur 80 d’un atelier du Ferrage ont décidé de cesser le travail à 11h30 pour dire leur ras le bol.

Chefs, contremaitre, responsable de fabrication et responsable des ressources humaines ont rappliqué en vitesse et ont entendu la colère des travailleurs CDI et intérimaires.

La responsable des ressources humaines, qui habituellement est si prompte à faire des réflexions sur la sécurité, n’avait pas pris le temps de mettre ses équipements de protection ! De nombreux salariés ont constaté qu’elle découvrait même l’atelier…

Après avoir dit leurs 4 vérités à tous ces chefs pendant une demi-heure, les ouvriers, contents d’avoir exprimé à plusieurs leur ras-le-bol, ont décidé de reprendre tranquillement leur poste.

Dans l’atelier, celles et ceux qui ne sont pas venus cette fois-ci étaient de tout cœur avec le mouvement et assuraient que la prochaine fois ils s’y mettraient aussi.

Correspondant LO

PSA la Janais                                  2000 signes

 

COUP DE COLÈRE AU FERRAGE

2 500 ouvriers travaillent en 4 équipes à l’usine PSA de Rennes la Janais. La moitié des travailleurs sont précaires. Chaque jour, plus de 500 voitures sont fabriquées.

Depuis la réorganisation de l’usine il y a quelques années, les accidents de travail se multiplient car les cadences sont toujours plus rapides.

Les 350 ouvriers du Ferrage (assemblage et soudure de la caisse) dénoncent depuis longtemps les heures supplémentaires qui leur sont imposées pour rattraper les pannes et le mépris des chefs.

La semaine dernière, pour une fois, le samedi 18 janvier n’était pas travaillé en heures supplémentaires pour toute l’usine : l’équipe du matin allait enfin avoir un week-end complet de repos !

Deux jours avant, le jeudi 16 janvier, le patron a décidé d’imposer finalement de travailler ce samedi.

Dans l’atelier du Montage, où il y a la plus forte concentration d’ouvriers, les rumeurs de grève après la pause de 11h30 le vendredi 17 ont inquiété la direction. Celle-ci a préféré annuler le samedi travaillé pour cet atelier.

Au Ferrage, par contre, le samedi était maintenu. Immédiatement, 25 ouvriers sur 80 d’un atelier du Ferrage ont décidé de cesser le travail à 11h30 pour dire leur ras le bol.

Chefs, contremaitre, responsable de fabrication et responsable des ressources humaines ont rappliqué en vitesse et ont entendu la colère des travailleurs CDI et intérimaires.

La responsable des ressources humaines, qui habituellement est si prompte à faire des réflexions sur la sécurité, n’avait pas pris le temps de mettre ses équipements de protection ! De nombreux salariés ont constaté qu’elle découvrait même l’atelier…

Après avoir dit leurs 4 vérités à tous ces chefs pendant une demi-heure, les ouvriers, contents d’avoir exprimé à plusieurs leur ras-le-bol, ont décidé de reprendre tranquillement leur poste.

Dans l’atelier, celles et ceux qui ne sont pas venus cette fois-ci étaient de tout cœur avec le mouvement et assuraient que la prochaine fois ils s’y mettraient aussi.

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