Plusieurs partis, syndicats et associations avaient appelé à se rassembler à Vannes ce samedi 21 octobre pour réclamer la fin des massacres en Israël et Palestine. Un peu partout, l’interdiction préfectorale de tels rassemblements sous prétexte de « risques pour l’ordre public » a été cassée par les tribunaux lorsqu’ils ont été saisis. 
    Le préfet du Morbihan, lui, s’est arrangé pour n’émettre son arrêté d’interdiction que tard le vendredi, à un moment où les tribunaux ne pouvaient plus en être efficacement saisis.
    C’est sans doute fier comme Artaban de s’être ainsi joué de la justice qu’il a ensuite envoyé sa police verbaliser les manifestants !
 

    Une cinquantaine de salariés de Netplus, entreprise de nettoyage sous-traitante du Centre Hospitalier Universitaire de Rennes, ont envahi les bureaux de la direction le 10 octobre.
    Cela fait des semaines qu’ils protestent contre leurs conditions de travail et de rémunération sans que rien ne change.
    Les travailleurs ont obtenu un rendez-vous pour le 26 octobre : ils sauront bien se remobiliser si la direction de l’hôpital n’agit pas rapidement.
 

    La presse célèbre les 90 ans d’existence du géant laitier Lactalis et  s’extasie d’un groupe qui exploite aujourd’hui 85 000 travailleurs, dans 272 fromageries et laiteries en réalisant 28,3 milliards d’euros de chiffre d’affaire dans le monde entier, dont la moitié en Europe.
    L’exploitation du travail des ouvriers et des paysans a fait la fortune d’une famille aujourd’hui multimilliardaire qui dispose d’un pouvoir économique colossal, sans aucun contrôle de la population sur celui-ci.
    Mais puisqu’il est possible de faire travailler ensemble des ouvriers du monde entier, cela nous indique la voie à suivre : celle de l’expropriation des trusts comme Lactalis pour produire collectivement en fonction des besoins de l’humanité et sous le contrôle des travailleurs.
 

    A l’occasion du congrès national des HLM qui s’est tenu à Nantes début octobre, le directeur général d’Archipel Habitat à Rennes a livré quelques statistiques : dans la Métropole rennaise, les demandes de logements sociaux ne cessent de croître pour atteindre 28 000 demandeurs.
    Mécaniquement, pour obtenir un tel logement, le temps augmente jusqu’à atteindre trois ans !
    Le directeur se réjouit de produire 400 logements supplémentaires par an, cela reste dérisoire face aux besoins. 
 

    Les étudiants ne parviennent pas à se loger à Rennes : certains ont recours au camping-car garé sur le parking du campus ou encore au camping tout court.
    Pour une partie de ceux qui ont une chambre en Cité Universitaire, c’est la vétusté et la cohabitation avec les cafards, comme dans la résidence de Beaulieu.
    Voilà comment un pays riche traite des étudiants issus des classes populaires.