Européennes. Nathalie Arthaud de Lutte ouvrière en meeting régional à Rennes15/05/20192019Presse/medias/articlepresse/images/2019/05/2b67917fd62e912b18f8258acaf95ff1-europeennes-nathalie-arthaud-de-lutte-ouvriere-en-meeting-regional-rennes.jpg.420x236_q85_box-0%2C2%2C1260%2C710_crop_detail.jpg

Article de presse

Bretagne

Européennes. Nathalie Arthaud de Lutte ouvrière en meeting régional à Rennes

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Nathalie Arthaud, tête de la liste Lutte ouvrière « Contre le grand capital, le camp des travailleurs » aux Européennes de mai 2019. 

Yann-Armel HUET.

Publié le 13/05/2019 à 13h05

Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, les deux têtes de la liste Lutte ouvrière pour les élections européennes, seront en meeting régional, à Rennes, jeudi 23 mai. Ils défendent « le camp des travailleurs ».

Porte-parole de Lutte ouvrière (LO), Nathalie Arthaud, enseignante en économie, candidate à l’élection présidentielle en 2017 (0,65 % des voix), est la tête de liste pour son parti lors du scrutin européen du 26 mai prochain. Elle sera à Rennes, le jeudi 23 mai, pour un meeting régional. Le numéro 2 de la liste, Jean-Pierre Mercier, un ouvrier de l’automobile dans les Yvelines, sera également présent.

Soutien du Nouveau parti anticapitaliste

La formation trotskiste revendique autour de 8 000 adhérents. Elle a reçu pour ces Européennes le soutien du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), de Philippe Poutou et Olivier Besancenot, qui ont, eux, renoncé à présenter une liste faute de moyens financiers. Des discussions avaient été entamées pour monter une liste commune, mais les deux partis n’ont pas trouvé d’accord.

Solidaire des gilets jaunes, Nathalie Arthaud souhaite faire entendre le camp des travailleurs.

Contre « la course au profit des gros actionnaires »

Lutte ouvrière dénonce le faux débat entre les partisans et les adversaires de l’Union européenne dans lequel les grands partis de la bourgeoisie veulent enfermer les électeurs. En effet, toutes les institutions actuelles, celles de l’Union européenne comme celles des États nationaux, sont des instruments au service des intérêts des classes possédantes qui tirent leur fortune de l’exploitation des travailleurs. C’est la course au profit des gros actionnaires des groupes capitalistes, leur dictature sur toute l’économie qui sont responsables du recul catastrophique des conditions de vie des salariés et des classes populaires.

« Renverser le pouvoir politique du grand capital »

Pour Lutte ouvrière, aucun des problèmes de la société, depuis les menaces sur l’environnement et le climat jusqu’aux besoins élémentaires de se loger, de se soigner correctement, ne pourra être résolu sans renverser le pouvoir politique du grand capital, sans exproprier les grands groupes capitalistes et les banques pour les soumettre au contrôle de la collectivité.

Trois candidats bretons

Trois candidats de la liste de Lutte ouvrière Contre le grand capital, le camp des travailleurs sont issus de Bretagne : Valérie Hamon, cheminote, porte-parole régionale, de Rennes (Ille-et-Vilaine) ; Martial Collet, ouvrier métallurgiste, conseiller municipal de Ploufragan (Côtes-d’Armor) ; et Kelig Lagrée, enseignante en collège, d’Hennebont (Morbihan).

Une journée militante est prévue dans le centre-ville de Rennes, en présence de Valérie 

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