L’appel à la lutte de Nathalie Arthaud06/04/20192019Presse/medias/articlepresse/images/2019/04/P19725586D3690382G_px_640_.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C640%2C360_crop_detail.jpg

Article de presse

Saint Brieuc (22)

L’appel à la lutte de Nathalie Arthaud

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Aux côtés du candidat aux Européennes Martial Collet, Nathalie Arthaud a appelé à la lutte collective face à une centaine de personnes, vendredi 5 avril, à Saint-Brieuc.© Ouest-France

La tête de liste LO aux Européennes a tenu une réunion publique avec le candidat Martial Collet, ce vendredi 5 avril, à Saint-Brieuc. En ligne de mire : le pouvoir d’achat et l’emploi.

À la dernière minute, il aura fallu rajouter quelques chaises dans la petite salle de Robien pour accueillir la centaine de sympathisants venus assister à la réunion publique de Nathalie Arthaud, ce vendredi 5 avril 2019, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Ici, ni pupitre, ni scène, ni micro. Debout, au milieu de l’assistance, la tête de liste LO (Lutte ouvrière) aux prochaines élections européennes privilégie les échanges directs avec la salle. « Elle ne fait pas de longs discours. Elle préfère répondre aux préoccupations du public » , dit d’elle Martial Collet, conseiller municipal de Ploufragan et candidat LO aux Européennes.

« On nous ignore »

Et à propos d’Européennes, la porte-parole du parti ouvrier tient d’abord à rassurer ses troupes. « Oui, LO a bien une liste, ironise-t-elle. Je dis cela car le débat de jeudi soir, sur France Télévisions, pouvait induire en erreur. » Et pour cause, LO n’a pas été invitée à y participer. « Cela en dit long sur la façon dont on traite le camp des travailleurs… Encore une fois, on nous ignore. »

« Les gens ont découvert l’action collective »

Qu’à cela ne tienne, Nathalie Arthaud sent qu’en ce moment, le vent de la révolte gronde. « Regardez ce qui se passe avec les Gilets jaunes. C’est dans ces périodes-là que les choses peuvent changer, deviennent possibles. Des gens ont découvert l’action collective. Ce n’est qu’un début. »

Seulement voilà, encore faut-il s’organiser, estime l’enseignante de 49 ans qui, comme à son habitude, appelle à la lutte. « Notre raison d’être, c’est justement de construire un grand parti des travailleurs. C’est même une urgence vitale. »

Une urgence, selon elle, pour l’emploi et le pouvoir d’achat des Français, ses chevaux de bataille pour cette campagne européenne. « Il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous. Revaloriser le pouvoir d’achat en s’en prenant aux profits du grand patronat. Il faut aussi imposer un contrôle sur l’argent des groupes capitalistes. Les Gilets jaunes ont demandé à juste titre où allaient nos impôts. Mais pourquoi s’arrêter à l’argent de l’État ? »

Ludivine LONCLE.   Ouest-France  

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