Municipales à Ploufragan. Martial Collet présente sa liste Lutte Ouvrière22/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/plouf.jpg.420x236_q85_box-0%2C65%2C1260%2C774_crop_detail.jpg

Article de presse

Municipales à Ploufragan. Martial Collet présente sa liste Lutte Ouvrière

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les candidats pour Ploufragan

À nouveau candidat aux élections municipales à Ploufragan (Côtes-d’Armor), Martial Collet a présenté ses colistiers, avec qui il mènera une liste de Lutte Ouvrière. Leur objectif : faire entendre le camp des travailleurs.

Martial Collet, 60 ans et actuel conseiller municipal de l’opposition, est à nouveau candidat aux élections municipales. Il conduira une liste Lutte ouvrière, comme en 2008 et 2014. Une liste de 33 noms qu’il vient de présenter. Son objectif : défendre et faire entendre le camp des travailleurs.

« Cette campagne a lieu dans un contexte particulier puisque, après la lutte des Gilets jaunes, l’an passé, c’est celle concernant les attaques contre les retraites qui fait l’actualité depuis plusieurs semaines », rappelle Martial Collet, militant de Lutte Ouvrière (LO) depuis 1975.

À ses yeux, « cette réforme, comme toutes celles qui l’ont précédée, consiste uniquement à économiser des milliards sur notre dos, et sur celui de nos enfants, pour continuer à arroser les plus riches de ce pays. C’est pourquoi les travailleurs ne doivent plus se laisser abuser par tous ces politiciens qui, une fois aux commandes, exécutent servilement la politique exigée par ces grands capitalistes qui exercent, eux, la réalité du pouvoir. »

« La voix de ceux qui veulent relever la tête »
Pour l’ancien ouvrier métallurgiste de Chaffoteaux, présent jusqu’à la fermeture de l’usine en 2009, « le programme que nous défendons dans ces élections doit permettre au monde du travail d’avoir des objectifs de lutte communs et de faire en sorte que la peur change de camp. »

Pourquoi voter Lutte Ouvrière aux élections ? « Des élus de LO seraient surtout, au sein du conseil municipal, la voix de ceux qui veulent relever la tête, estime Martial Collet. Ils y seraient un relais et un appui pour les luttes contre les capitalistes, l’État, ainsi que les notables locaux qui relaient sans broncher les directives nationales. Ils chercheraient, à chaque intervention, à mettre en évidence l’opposition fondamentale entre exploiteurs et exploités, entre capitalistes et salariés. Ils défendraient l’idée d’une commune où l’ensemble de la population laborieuse déciderait réellement de son sort en agissant collectivement. »

Conseiller municipal depuis 2008, Martial Collet présente ses colistiers de la façon suivante : « Ce ne sont ni des politiciens, ni des notables. Ce sont des ouvriers, des employés, des manutentionnaires, des techniciens, des caissières, des agents d’entretien, des hospitaliers et des enseignants. Ils partagent la vie et les difficultés des travailleurs. Ils sont engagés dans le combat contre la réforme des retraites et contre toutes les attaques dont les travailleurs font l’objet. »

Les 33 colistiers de Lutte Ouvrière
1. Martial Collet (tête de liste), ouvrier métallurgiste, 60 ans. 2. Yolande Thomas, ouvrière métallurgiste, 64 ans. 3. Cyrille Andrieux, métreur, 45 ans. 4. Anne-Cécile Blanchet, secrétaire médicale, 40 ans. 5. Jean-Jacques Le Roux, agent SNCF, 62 ans. 6. Sylvie Vaquez, assistante maternelle, 51 ans. 7. Anthony Corvaisier, technicien de maintenance, 42 ans. 8. Patricia Le Corvellec, secrétaire, 44 ans. 9. Florian Thomas, tourneur fraiseur, 44 ans. 10. Martine Pignard, aide soignante, 58 ans. 11. Olivier Jumel, maraîcher, 47 ans. 12. Marie-Thérèze Guillem, auxiliaire puéricultrice, 64 ans. 13. Henri Delaporte, employé, 63 ans. 14. Stéphanie Ramond, psychologue en Ehpad, 38 ans. 15. Amaury Champin, maçon, 47 ans.

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