Nathalie Arthaud à la fête de Lutte ouvrière02/10/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/10/fete_Rennes_photo_ouest-france_30-09-2017.jpg.420x236_q85_box-0%2C3%2C627%2C356_crop_detail.jpg

Article de presse

Ouest-France Rennes

Nathalie Arthaud à la fête de Lutte ouvrière

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Nathalie Arthaud photo Ouest-France

La porte-parole du parti d’extrême gauche a tenu un meeting devant les militants rassemblés à Rennes, samedi.


400 militants étaient attendus samedi soir au meeting de Nathalie Arthaud, lors de la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière, au centre social Carrefour 18, à Rennes. « Macron ne fait que reprendre en pire la politique antiouvrière, là où Hollande l’avait laissée, fustige la porteparole nationale de LO. Il nous ressert la vieille soupe pro patronale, qui consiste à faire croire que pour embaucher il faut pouvoir licencier plus facilement. » Sauf que le peuple a voté et que le président a été élu. « Balivernes. Comment peut-on se prévaloir d’une quelconque légitimité quand on n’a recueilli que 24 % des voix au premier tour. Sans compter les 80 % d’abstention dans les villes les plus ouvrières de France au deuxième tour. Autrement dit, la classe ouvrière ne s’est pas déplacée, à quoi bon d’ailleurs, vu les deux candidats en présence ? » Pourtant, Nathalie Arthaud, la « seule candidate communiste » selon elle, n’a obtenu que 0,6 % des voix au premier tour. « Je ne me présente pas pour être élue.

Nous sommes un courant minoritaire, nous sommes à contre-courant et nous le resterons tant que le travailleur ne sera pas en mesure de se révolter. » Pour elle, les mobilisations contre les ordonnances Travail, ne sont qu’à leurs débuts. « Mais déjà les premières manifestations sont comparables à celles contre la loi El Khomri en 2016. À l’époque, on était déjà quatre ans après l’élection de Hollande. Cette fois, Macron n’est élu que depuis quatre mois et l’on voit déjà le rejet qu’il suscite. » Quant à Jean-Luc Mélenchon, « qui se voit en dirigeant de la gauche demain, il ne fera que reproduire la même politique que Mitterrand ou Jospin, qui finit toujours par se retourner contre les travailleurs ».
Laurent LE GOFF.

 

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