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Article de presse
La Nouvelle République (Loir-et-Cher)
” Faire entendre le camp des travailleurs ”
La Nouvelle République (Loir-et-Cher) : ” Faire entendre le camp des travailleurs ”Lutte ouvrière présente des candidats dans les trois circonscriptions. Pour que les électeurs puissent exprimer leur adhésion aux idées de Nathalie Arthaud.
Défendre les intérêts des travailleurs : c'est le sens de la campagne de Lutte ouvrière. Qui présente, pour ces législatives, des candidats dans chaque circonscription du Loir-et-Cher. « Celles et ceux qui s'étaient retrouvés dans la campagne de Nathalie Arthaud pourront exprimer leur adhésion aux objectifs qu'elle a défendus : interdire les licenciements et répartir le travail entre tous sans perte de salaire ; augmenter les salaires et pensions ; contrôler les comptes des entreprises ; réserver l'argent public aux services publics. »
Et pour atteindre ce but, ce sont deux Tourangelles qui viennent prêter main-forte aux forces départementales. Sur la première circonscription, Marie-Claude Neveu, 61 ans, de Joué-les-Tours, aide-soignante à la retraite et encartée depuis 40 ans sera suppléée par le Loir-et-Chérien Alain Lombard, 66 ans, instituteur retraité. Dans le sud (2e circonscription), c'est Francesca Di Pietro, 50 ans, enseignante, de Saint-Pierre-des-Corps, adhérente LO depuis ses 30 ans, qui portera ces idées avec Jean Martin, 65 ans, employé des impôts à la retraite. Et dans le nord (3e circonscription) sont en lice Claude Lamy, 69 ans, postier retraité, de Morée « encarté depuis l'âge de 23 ans », suppléé par Fabrice Langlais, 58 ans, moniteur-éducateur.
Conviction chevillée au corps, ils ont déjà été candidats par le passé, parfois dans un autre département pour la candidate du Romorantinais. « Les problématiques du monde du travail sont les mêmes partout. On unifie les luttes des travailleurs, qui doivent se faire entendre pour défendre leurs conditions de travail. » Et pour cela, ils vont convaincre sur le terrain, sur les marchés, aux soties d'usine. C'était le cas dernièrement auprès des ouvriers de CDM à Montrichard, par exemple. « Ce ne sont pas les ouvriers qui coûtent cher, au contraire, ils produisent de la richesse… et la politique pro-patronale, que fait-elle de ces profits produits par les travailleurs ? » Selon eux, le « vote utile fait une petite musique plaisante mais ne conduit nulle part ». Un combat pour « reconstruire un vrai parti des travailleurs », ponctuent les candidats Lutte ouvrière.
N.M.