Lutte ouvrière : meeting tout en simplicité01/12/20152015Presse/medias/articlepresse/images/2015/12/Lutte-ouvriere-meeting-tout-en-simplicite_image_article_large.jpg.420x236_q85_box-12%2C0%2C628%2C346_crop_detail.jpg

Article de presse

Lutte ouvrière : meeting tout en simplicité

illustration
Lutte ouvrière : un trio féminin à la tribune.

Vendredi soir, dans une petite salle de la Maison des associations de Châteauroux, une quarantaine de militants ont participé au meeting de Lutte ouvrière. Ici, pas de costume, ni de cravate, à la tribune. Pas de professionnels de la politique, non plus. A la place, un trio de femmes, ce qui est assez rare pour être souligné. Ici, pas de musique grandiloquente lors de l'entrée de Farida Megdoud, tête de liste régionale. Pas de compte rendu en direct sur les réseaux sociaux, non plus. Dans la salle, tout le monde se connaît. Depuis des années, certainement.

Véronique Gélinaud, tête de liste dans l'Indre, énumère les entreprises qui licencient dans le département, les plans sociaux qui s'enchaînent, de Fenwal à Pipelife, en passant par La Halle aux vêtements. « Dans toutes ces entreprises, il y a eu des grèves. Il faut que la colère devienne une force collective. Tout ce qui a été fait par le gouvernement pour l'emploi n'est que de la poudre aux yeux. L'argent public devrait servir à embaucher directement dans les services publics. » La tête de liste appelle inlassablement « les camarades » à se mobiliser. « Nous sommes les seuls à ne pas nous ranger derrière les représentants du grand patronat. » Farida Megdoud, enseignante à Orléans, prend le relais. « Alors que nous sommes tous sous le choc après les attentats, les principaux dirigeants en profitent pour promouvoir leur politique. Celle qu'ils mènent contre les classes populaires, et celle qu'ils mènent au Moyen Orient. Hollande a annoncé des mesures puisées directement dans l'arsenal politique de la droite et de l'extrême-droite. » Les prises de parole touchent à leur fin. Place aux questions, avec l'emploi au cœur des échanges. « D'un côté, il y a ceux qui se crèvent au travail. De l'autre, il y a ceux qui se démoralisent au chômage », résume un militant.

Naëlle Le Moal

Droits de reproduction et de diffusion réservés © La Nouvelle République - Indre

Partager