Présidentielle 2017 : Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) en campagne à Orléans05/10/20162016Presse/medias/articlepresse/images/2016/10/presidentielle-nathalie-arthaud-lutte-ouvriere-de-passage-a-_2867732.jpg.420x236_q85_box-0%2C46%2C490%2C322_crop_detail.jpg

Article de presse

La République du Centre (Loiret)

Présidentielle 2017 : Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) en campagne à Orléans

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Nathalie Arthaud (au centre), entourée de candidats LO aux législatives dans le Loiret, Claude Trepka, Dominique Clergue, David Choquel et Céline Sottejeau (de g. à dr.).?photo ph.A. - Saran REDACTION

La candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle de 2017 a lancé sa campagne vendredi, au Cirque d’hiver, à Paris. Elle était hier de passage à Orléans.

Entre son lancement de campagne à Paris vendredi, et sa participation à la fête départementale de Lutte ouvrière, hier soir à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), Nathalie Arthaud a pris le temps de rencontrer quelques militants, hier après-midi à Orléans. Elle avait invité la presse dans la discrète salle des Marronniers, à Fleury-les-Aubrais.

 

« Je ne m’étais pas trompée »

 

Son discours n’a pas varié par rapport à 2012. « Je ne m’étais pas trompée » considère-t-elle en évoquant son avis sur François Hollande, qu’elle classe comme Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen dans le camp du patronat, « contre les travailleurs ». Elle en veut pour exemple les « 40 milliards de crédits d’impôts offerts aux entreprises, c’est sans commune mesure avec le bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy ».

 

Nathalie Arthaud mentionne aussi la loi travail, les lois Rebsamen, Macron, ou en encore l’Accord national interprofessionnel qui, déjà sous le gouvernement Ayrault, permettait de baisser les salaires au nom de la compétitivité. Autant d’atteintes aux conditions des travailleurs selon elle.

 

Tout ceci a contribué à « écœurer les salariés » avec le risque qu’« ils se jettent dans les bras d’autres charlatans ». Comprenez le Front national. « C’est vrai, Marine Le Pen n’a pas de passif, mais le FN a un passé politique », pointe-t-elle.

 

Nathalie Arthaud ne prône pas l’abstention même si elle pense qu’« ils ont raison ces électeurs, leur vote ne va pas changer leur sort ». Mais « il y a quelque chose d’utile à faire dans cette élection » car « protester n’est jamais inutile ».

 

La candidate sait pertinemment qu’elle ne sera pas au second tour mais elle considère que « les travailleurs doivent prendre la parole, dire ce qu’ils veulent pour ne plus être sacrifiés sur l’autel des profits ». Elle se propose d’être leur porte-voix. 

 

Philippe Abline

 

 

 

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