Une candidature Lutte ouvrière à Lucé avec Frédérick Bastien20/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/bastien-frederick-candidat-lo-a-luce-aux-municipales_4648269.jpeg.420x236_q85_box-0%2C34%2C657%2C403_crop_detail.jpg

Article de presse

L'Echo Républicain - Eure-et-Loir

Une candidature Lutte ouvrière à Lucé avec Frédérick Bastien

Illustration - Une candidature Lutte ouvrière à Lucé avec Frédérick Bastien

Frédérick Bastien, membre de Lutte ouvrière, se lance dans la campagne des élections municipales à Lucé. Il entend défendre, avec ses colistiers, les travailleurs.

C’est une première à Lucé. Lutte ouvrière (LO), le parti incarné au niveau national par Nathalie Arthaud et jadis par Arlette Laguiller, a constitué une liste pour les élections municipales. Frédérick Bastien, 40 ans, Lucéen depuis vingt-deux ans, est celui qui en a pris la tête.

À l’heure où la constitution d’une équipe pour prétendre au fauteuil de maire semble parfois compliquée pour de nombreux candidats, toutes tendances et territoires confondus, Frédérick Bastien explique n’avoir pas eu de difficultés à le faire.

« Lucé reste un milieu populaire », dit-il. « Nous avons fait du porte à porte dans la ville et avons été très bien accueillis. Cela nous a permis de constituer à peu près la moitié de la liste. Le reste étant des personnes issues de mes relations personnelles », explique celui qui a été « biberonné » à Lutte ouvrière. « Je suis militant depuis une dizaine d’années et ma mère a toujours été une ouvrière militante. J’ai baigné dans cet univers. »

Du porte à porte, donc, et « de belles rencontres », estime Frédérick Bastien. « On a aussi rencontré des personnes qui n’ont pas la nationalité française et qui ne peuvent ni voter ni se présenter alors qu’elles paient des impôts en France. Ils étaient prêts à nous suivre. Cela a été dur pour nous. »

S’ils reconnaissent volontiers ne pas courir après la victoire finale, ils revendiquent déjà une première victoire, celle d’avoir réussi à élaborer la liste. « On doit se servir de toutes les occasions possibles pour exposer nos idées qui soutiennent la cause des travailleurs et des laissés pour compte. Le but, c’est d’avoir des élus au Conseil municipal pour être les yeux et les oreilles des travailleurs », revendique Frédérick Bastien, sans avancer de propositions locales. « Car on ne peut résoudre les problèmes locaux sans avoir résolu les problèmes au niveau national. »

« Les gens que l’on rencontre souffrent »

« Un maire Lutte ouvrière serait un point d’appui local pour toutes les luttes que nous soutenons. On ne fait pas de promesses. On défend simplement les intérêts de la classe ouvrière avec la prétention de vouloir créer du lien social et une prise de conscience de la lutte des classes, en faisant confiance au collectif. »

Frédérick Bastien soutient que les gens qu’il rencontre souffrent du problème de l’emploi, des bas salaires, du manque de services publics de proximité, surtout dans les quartiers populaires. « Les gens nous parlent des gilets jaunes. C’est l’expression d’une colère que l’on souhaite politiser au sens premier du terme. »

François Feuilleux

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