Guéret (Creuse)

Plan Cancer ? Non, plan d’économies !

Brève
18/01/2010

La suppression du service de radiothérapie de l'hôpital de Guéret est prévue pour le mois de juin. Les patients atteints d'un cancer de la Creuse vont devoir se déplacer à Montluçon ou encore à Limoges pour pouvoir bénéficier d'un traitement, c'est-à-dire faire entre 80 et 100 kilomètres, ce qui va encore augmenter leur fatigue !

Faute de personnel et notamment de médecins radiothérapeutes, le service de radiothérapie de Limoges connait déjà d'énormes difficultés de fonctionnement, qu'en sera-t-il s'il doit accueillir des patients de la Creuse ?

Les discours ronflants à propos du « Plan Cancer » ne peuvent masquer ce qu'est la politique du gouvernement : toujours plus d'économies dans les services publics sur le dos de la population tandis qu'on arrose banquiers et grand patronat.

Limoges (Haute Vienne)

Cachez cette incurie que je ne saurais voir !

Brève
18/01/2010

Ces dernières semaines, des voyageurs ont découvert en arrivant en gare que le TER qu'ils comptaient prendre était supprimé. Dans certains cas, ce qu'ils ne savaient pas, c'est que la direction de la SNCF avait programmé à l'avance ces suppressions et avait décidé de ne pas donner l'information !

Le manque de conducteurs, de contrôleurs et de matériel est de plus en plus aigu et la Direction de la SNCF a de plus en plus de mal à le camoufler derrière les intempéries, les incidents ou les soit - disant congés des agents!

Blédina - Brive-la-Gaillarde (Corrèze)

Les uns usés au boulot, les autres au chômage !

Brève
18/01/2010

Deux syndicats sur trois de l'entreprise Blédina (600 salariés), à Brive la Gaillarde, ont signé un accord GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) qui met en place un plan de restructuration avec 78 « départs volontaires » dans les 3 ans.

Blédina qui appartient au groupe Danone a encore augmenté ses bénéfices cette année. En début d'année 2009, Blédina a investi 22 millions d'euros dans la mise en place d'une ligne de fabrication après avoir fermé en Belgique une usine de plats préparés et en avoir délocalisée la production à Brive, sans créer le moindre emploi.

Cyniquement, les patrons de Blédina disent vouloir accroître encore la rentabilité de l'entreprise : avec la peau de ceux qui vont perdre leur emploi et de ceux qui devront suer plus de production à moins nombreux !

Nevers - Nièvre (58)

Non à l'expulsion d'un sans-papier

Brève
17/01/2010

Jeudi 14 janvier, un homme originaire du Caucase, qui vivait à Nevers avec sa femme et ses deux enfants dans un logement du Centre des Réfugiés, a été arrêté par la police et conduit très rapidement au centre de rétention de Vincennes.

Ce réfugié n'est pourtant pas expulsable car apatride. Mais le préfet, arrivé depuis peu dans la Nièvre, a sans doute voulu faire du zèle. Il ne voulait d'ailleurs recevoir le Collectif anti-expulsions, qui s'est mobilisé dès l'arrestation de ce réfugié, que début février.

Mais la réaction rapide et décidée de plusieurs dizaines de personnes -deux rassemblements ont eu lieu à Nevers dans la semaine- l'ont amené à avancer le rendez-vous à la semaine du 18 janvier.

Lutte Ouvrière appelle bien sûr à participer à toutes les actions qui pourraient être organisées dans les jours à venir.

Orléans - Loiret (45)

Grève des permanenciers du SAMU

Brève
15/01/2010

Depuis mercredi 13 janvier, une banderole "Parm en grève" flotte sur les locaux du Samu et du Smur du Loiret, au Centre Hospitalier Régional d'Orléans-La Source. Les Parm, ce sont les permanenciers auxilaires de régulation médicale. Le mouvement, reconductible pendant un mois, a démarré suite à un appel national le 28 décembre pour les Parm qui sont 2000 sur toute la France. Ce sont eux qui réceptionnent les appels en urgence, analysent les cas, font le lien avec les médecins pour la prise en charge des malades. A Orléans, ils gèrent en moyenne 360 appels par jour avec des pointes à 700 les week-ends.

Ils revendiquent leur intégration de catégorie C en catégorie B, correspondant à une augmentation de salaire de 30 à 150 euros par an. Mais pour la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui a refusé de satisfaire leur demande en 2010, comme elle en avait fait la promesse, cela représente sans doute trop. Elle a promis cette fois pour...2011.

On comprend la colère des Parm qui en ont marre de se faire lanterner par une ministre qui regarde moins à la dépense lorsqu'il s'agit de passer des commandes de plusieurs centaines de millions aux grands laboratoires pharmaceutiques.