Tours

Manifestation contre la dictature au Sénégal

Brève
11/06/2023

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées à Tours, samedi 10 juin, pour protester contre la dictature du président Macky Sall au Sénégal aux cris de « Macky Sall assassin », « Macky Sall tyran », « Justice corrompue, Sénégal en danger » et « Macky Sall démission ».

Ces dernières semaines, au moins 30 personnes sont mortes sous les fusils des hommes armés au service de Macky Sall, et ici en France la diaspora sénégalaise descend dans la rue pour dénoncer le régime et ses méthodes, réclamer la libération de l’opposant Sonko, des « otages », et la démocratie.

Organisée par le Pastef, le parti du principal opposant au président, Ousmane Sonko, qui est accusé par le gouvernement sénégalais de « corruption de la jeunesse » (sic !), la manifestation a aussi dénoncé, à juste titre, la silencieuse complicité du gouvernement français, par le slogan maintes fois scandé : « Macron complice ».

Saint-Aignan (Loir-et-Cher)

Zoo de Beauval : des oursins dans la poche

Brève
21/05/2023

Le maire de Saint-Aignan (41) s'émeut dans la presse locale des coûts entrainés par le zoo de Beauval : voirie détériorée, signalisation, parkings pris d'assaut, bouchons... 

Le maire se refuse à blâmer le zoo de Beauval mais, dit-il, "il va falloir que quelqu'un paie"... Et pourquoi pas la famille Delord, propriétaire à 88% du zoo qui a généré cinq millions d'euros de bénéfices en 2021 ?

Châteauneuf-sur-Loire (Loiret)

Grève au Collège Jean Joudiou

Brève
06/05/2023

Jeudi 4 mai, la plupart des enseignants du collège Jean Joudiou, à Châteauneuf-sur-Loire, était en grève pour protester contre la fermeture de trois classes à la rentrée prochaine. Si les effectifs seraient en légère baisse, ce n’est pas une raison pour avoir des classes surchargées. Cette logique comptable ne tient même pas compte du nombre d’élèves en situation de handicap (ULIS) qui sont en inclusion dans certains cours. Avec leurs accompagnants, ils tiendront tout juste dans certaines salles de classe.

Reçus à trois reprises par la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale, les personnels du collège et les représentants des parents d’élèves ont réussi à obtenir 17 heures : il en manque 12 pour ouvrir une classe. Tout le monde est bien déterminé à continuer le combat jusqu’à satisfaction.

Tours

Accidents du travail : c’est pas la faute à « Pas de chance »

Brève
17/04/2023

La semaine dernière, le journal La Nouvelle-République a publié une série d’articles sur les accidents mortels au travail. Il a donné la parole à deux mères dont les fils sont décédés sur leur lieu de travail.

Ludovic était stagiaire dans une brasserie du centre de Tours. Le 16 décembre 2019 il a été happé par le monte-charge qui fonctionnait portes ouvertes. Le jeune est mort dans la nuit à l’hôpital. Le lendemain, la brasserie était ouverte comme si de rien n’était.

Benjamin était couvreur à Loches. Le 28 février 2022, pour remettre une ardoise en place, il est sorti de la nacelle sur laquelle il se trouvait et a chuté d’une dizaine de mètres. Dans une précédente entreprise, trois ans plus tôt, il avait refusé de monter sur un échafaudage qui n’était pas aux normes. Il était en période d’essai. L’entreprise ne l’avait pas gardé.

Entre 2013 et 2019, le nombre d’accidents mortels a augmenté de 35 %. Pour l’année 2019, Matthieu Lépine qui vient de publier « L’Hécatombe invisible – Enquête sur les morts au travail », a comptabilisé 896 décès.

Recours à la sous-traitance, à l’intérim, aux travailleurs détachés, intensification du travail, sous-effectif, les accidents du travail ne sont pas une fatalité. Pour le patronat et les gouvernements à leur service, le profit passe avant tout. Et avec la crise économique, la concurrence grandissante qui les oppose, ils n’hésitent pas à prendre de plus en plus de risques… avec la peau des travailleurs.

Agglomération d'Orléans (Loiret)

Les ouvriers et ouvrières du déchet entrent en grève

Brève
20/03/2023

A la métropole d'Orléans, les éboueurs ont décidé de se mettre en grève du lundi 20 jusqu'au vendredi 24 mars. Dans les équipes du matin et du soir, les grévistes représentent de 80 à 100 %, rejoints par d'autres métiers comme les grutiers ou le personnel administratif.
Au premier jour de mobilisation, un rassemblement d'une centaine de manifestants, dont des dizaines d'agents de la métropole, a été organisé à l'UTOM (Usine de Traitement des Ordures Ménagères), contre la réforme des retraites et en soutien aux grévistes.
L'attaque sur les retraites et l'utilisation du 49.3 est, d’après les grévistes eux-mêmes, l'élément déclencheur : "on ne se voit pas travailler derrière une benne à 64 ans". Mais la colère ne s’arrête pas là, elle est aussi alimentée par des salaires qui ne bougent pas alors que les prix explosent. "Sans les primes, mon salaire ne dépasse pas les 1400 euros", explique l'un d'eux.
Les grévistes sont bien conscients que la grève doit s'élargir, ils espèrent bien entraîner d'autres travailleurs de l'agglomération, mais aussi leurs collègues de l'entreprise privée de l’usine de traitement des déchets.