Limousin

Des moyens pour l'école !

Brève
27/01/2009

Comme tous les ans, le couperet est tombé : 86 postes d'enseignants en moins pour l'académie à la rentrée prochaine.

Ces suppressions se traduiront évidemment par des classes surchargées, notamment dans les écoles. Certains jeunes ne pourront plus faire les études de leur choix, comme dans l'enseignement professionnel où, au total sur l'académie, ce sont 180 places en moins qui seront proposées en seconde CAP ou Bac pro .

Pour que Sarkozy et son gouvernement puissent distribuer des milliards aux banquiers et aux patrons, il faut faire toujours plus d'économie, même au détriment de l'avenir de la jeunesse des classes populaires.

Orléans (45)

Les éboueurs obtiennent 30 €

Brève
20/01/2009

Les éboueurs en grève de l'Agglomération d'Orléans ont tenu le coup pendant 25 jours. La grève leur a permis d'obtenir une prime mensuelle de 30 euros.

Pendant 3 semaines, les élus de droite de l'Agglomération ont refusé toute négociation en espérant faire plier les grévistes. Cela a été peine perdue.

La détermination des grévistes n'a pas permis cependant d'obtenir les 100 euros qu'ils revendiquaient.

Mais ils ont donné une leçon de dignité face à tous ces notables réactionnaires.

Haute-Vienne

Les usagers du Val de Vienne défendent le service public postal

Brève
20/01/2009

Samedi 17 janvier, plus de 300 manifestants venus de toutes les communes du Val de Vienne, maires en tête, se sont rassemblés devant la Poste de Bosmie - l'Aiguille dont les heures hebdomadaires d'ouverture vont baisser de 29h30 à 18h.

C'est toute la population du Val de Vienne qui se sent concernée car dans bien d'autres communes les horaires ont diminué. C'est de cette façon, en diminuant sans cesse les heures d'ouverture des bureaux , que la direction de la Poste fait pression sur les maires et les usagers pour leur faire accepter la transformation du bureau en Agence Postale gérée par la mairie en échange d'une maigre indemnité, ou en relais-poste chez un commerçant.

En Haute-Vienne, en plus de tous les bureaux déjà fermés ou transformés 25 autres communes sont "ciblées" pour subir le même sort. En Creuse, il y aurait également 25 nouveaux bureaux "cibles" et 41 en Corrèze.

Dans d'autres cas, le bureau est carrément fermé et les usagers doivent se débrouiller pour aller poster leur courrier, acheter des timbres ou retirer de l'argent en allant à la ville la plus proche.

Tout cela , bien évidemment au nom de la "rentabilité" soit -disant dans la perspective de la mise en concurrence au niveau européen, mais surtout à la veille de " l'ouverture du capital" de la Poste, le gouvernement prépare le terrain aux futurs profits des actionnaires privés.

La population refuse de voir disparaître ce qui reste de service public et elle a raison !

Orléans (45)

Orléans : la grève des éboueurs tient bon

Brève
13/01/2009

Les éboueurs de l'Agglomération entament leur 19ème jour de grève pour obtenir 100 € nets d'augmentation mensuelle. Leurs salaires ne dépassent pas en effet les 1300 € nets pour 15 ans d'ancienneté.

Ils ont continué à bloquer les dépôts et manifesté devant le siège de l'Agglomération et le tribunal ; les élus ayant porté plainte pour entrave à la liberté du travail.

Les élus de droite osent expliquer que les éboueurs n'ont pas à se plaindre de leurs salaires, alors qu'eux se sont voté des augmentations.

Pour justifier ses 33 % d'augmentation, le président UMP de l'agglomération prétend qu'il a des semaines de travail bien plus longues et des vacances deux fois plus courtes que les éboueurs. Mais s'il estime que les éboueurs sont mieux lotis que lui, pourquoi ne postule-t-il pas à un poste derrière un camion-benne !

Le maire Modem de Fleury-les-Aubrais dont l'indemnité a été relevée de 82 % se demande sur quelle planète vivent les éboueurs pour oser revendiquer de meilleurs salaires, alors qu'il y a tant de personnes dans la difficulté. Mais n'aurait-il pas entendu parler des centaines de milliards donnés aux banques ? Sur quelle planète vit-il ? En tout cas, pas celle des éboueurs, ni des Rmistes et des SDF !

Tous ces discours anti-grève de la droite se retournent contre elle et renforcent le soutien que les grévistes rencontrent dans la population, ce qui les encourage à tenir bon.

Quand TF1 informe...

Mardi 13, le journal de 20 H de TF1 a consacré un reportage à la grève des éboueurs où toutes les personnes interrogées, dont le maire UMP d'Orléans, étaient contre la grève.

Aucun gréviste, par contre, n'a eu la moindre possibilité de parler salaires et conditions de travail. En somme, c'est : "Bosse et tais-toi" !

Mais n'en déplaise à tous ces pourfendeurs de grève, les éboueurs se feront à nouveau entendre ce mercredi 14 en manifestant au moment du passage de Sarkozy à Orléans.

Orléans (45)

la grève des éboueurs continue

Brève
05/01/2009

Les éboueurs de la communauté d'agglomération entament ce lundi leur onzième jour de grève pour une prime de 100 euros mensuels. Il faut dire que les salaires avec quinze ans d'ancienneté ne dépassent pas 1300 euros par mois.

Tous les jours, les grévistes font des piquets devant les dépôts pour que les camions ne sortent pas. Ils se rassemblent aussi dans la matinée devant le siège de l'Agglomération pour faire entendre leurs revendications aux élus et à la population.

Déjà très majoritairement en grève, les éboueurs viennent d'être rejoints dans la grève par leurs collègues de l'assainissement.

Pour toute réponse, l'élu UMP, président de l'Agglomération et donc patron des éboueurs, rétorque que les salaires sont plus bas dans les sociétés privées. Prendre exemple sur une société comme Veolia dont on sait qu'elle réalise des bénéfices considérables à la fois sur le dos des usagers et de ses salariés, quel aveu de la part de ce monsieur qui, lui, s'est fait voter une augmentation de 33 % de son indemnité !

Mais après tout, cela pourrait donner l'idée aux éboueurs de l'Agglomération de renforcer leur mouvement en appelant leurs collègues des sociétés privées à les rejoindre à leur tour dans la lutte.

Avec la hausse des prix que nous avons connue en 2008, les salaires permettent de moins en moins de vivre correctement. C'est pourquoi les grévistes sont décidés à tenir le coup, car ce qu'ils demandent est un minimum.