L’Éducation Nationale, agent recruteur des patrons

Brève
04/05/2022

            La Délégation Académique à la Formation Professionnelle Initiale et Continue (DAFPIC) vient de faire parvenir au personnel des lycées professionnels de l’académie d’Orléans-Tours, un mail du groupe pharmaceutique Sanofi.

            La multinationale y annonce une « tournée de recrutement » d’« alternants », c'est-à-dire d’apprentis, par centaines, « pour la rentrée 2022 ». Une partie d’entre eux seraient recrutés pour l’usine de Tours, une autre partie pour celle de Montargis-Amilly.

            Ainsi, l’Éducation Nationale se transforme en agence de recrutement au service d’un groupe capitaliste pour faire cheminer les lycéens plus rapidement vers un emploi peu payé.  Ce n’est même pas pour que cela coûte moins cher à l’Etat que la formation scolaire, car au contraire il paye les patrons rubis sur l’ongle pour ces apprentis, et ils n’ont ainsi quasiment pas de salaire à débourser.

            Solliciter les lycées d’enseignement professionnel pour remplir plus rapidement les poches des patrons de Sanofi ou autres, avec une main d’œuvre jeune et peu coûteuse, ne serait-ce pas en plus  un moyen de vider ces lycées … et d’en finir bientôt avec eux ?

Tours

Manifestation du 1er mai

Brève
02/05/2022

La banderole et le cortège Lutte Ouvrière

Soyons nombreux aux manifestations du 1er mai !

Brève
26/04/2022

Comme chaque année, des manifestations sont prévues pour le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs. Le grand patronat et ses serviteurs se préparent à redoubler leurs coups pour faire payer aux travailleurs l’aggravation de la crise, pendant que la guerre en Ukraine et la course à l’armement font peser le risque d’une guerre généralisée.

Il faut donc que s’affirme l’unité de tous les travailleurs, par-delà des frontières, et dire que, pour éviter la catastrophe, exproprier les capitalistes et réorganiser l’économie sous le contrôle des travailleurs est une urgence.

À Orléans la manifestation partira à 10h30 Place de Loire.

A Montargis 10h30 Place du Pâtis.

A Bourges 10h30 Place Malus.

Tours

Lycées et collèges mobilisés 

Brève
23/03/2022

Rassemblement devant la préfecture

Depuis janvier, les établissements du secondaire, lycées et collèges, découvrent leur "dotation horaire globale". Sans surprise, tout est à la baisse. Dans certains établissements, c'est carrément catastrophique : suppression de trois classes par exemple. Là où les classes étaient à 22 élèves, elles passent à 28 ou 29.

Comme tous les ans, des mobilisations ont eu lieu. Assemblée générale, rencontre avec l'inspecteur d'académie, grève et blocage de l'établissement.

Il y a deux semaines un premier rassemblement a eu lieu devant l'inspection académique, rassemblant une dizaine d'établissements et une centaine de participants. Du coup, l'idée de se mobiliser tous ensemble plutôt que chacun dans son coin a fait son chemin. Un appel à la grève a été lancé pour le 22 mars.

Ce jour-là, les enseignants du collège Stalingrad sont allés le matin soutenir leurs collègues à l'entrée du collège Arche du Lude. De son côté, le lycée Balzac organisait lui aussi une action. Et à 13 h les établissements mobilisés se sont retrouvés dans le centre de Tours et ont manifesté jusqu'à la préfecture.

Rassembler nos forces, agir ensemble, c’est bien la seule chose qui nous permettra de nous faire respecter.

Lycée Gaudier-Brzeska - Saint-Jean de Braye (Loiret)

Grève contre les moyens insuffisants

Brève
25/02/2022

Mardi 22 février, une trentaine d'enseignants du lycée professionnel Gaudier-Brzeska, en grève, se sont rassemblés devant le rectorat à Orléans.

Ils dénoncent la prétendue "mixité des publics", qui consiste à réunir dans une même classe des scolaires et des apprentis, alors que leur temps de présence au lycée est différent. Un casse-tête insoluble pour les enseignants, censés leur enseigner le même programme et les préparer au même examen.

Plus généralement, les enseignants dénoncent la diminution des moyens, entrainant la suppression de dédoublements de classes nombreuses, des postes menacés et une charge de travail accrue.

Si le rectorat campe sur ses positions, les grévistes ont le sentiment d’avoir réagi face au mépris et ont renforcé les liens de solidarité : de ce point de vue la grève a été un succès.