Mairie de Reims : Toujours mobilisés contre le vol des congés09/04/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/04/photos_8_avril_mairie.png.420x236_q85_box-97%2C0%2C512%2C233_crop_detail.png

Brève

Mairie de Reims

Toujours mobilisés contre le vol des congés

Illustration - Toujours mobilisés contre le vol des congés

Les agents de la ville et de l'agglomération de Reims continuent de s’organiser pour refuser le vol de congés que gouvernement et municipalité veulent leur imposer avec la loi Dussopt.

Lors du précédent débrayage le 26 mars, les grévistes avaient collectivement décidé de se remettre en grève pour la quatrième fois le 8 avril. Il s’agissait aussi de répondre au « sondage » organisé par la direction, qui non contente de leur voler entre 7 et 12 jours de congé, voudrait que les agents acceptent de bon cœur de voir leur temps de travail hebdomadaire augmenter, et leur demande s’ils « préfèrent » travailler 36h10, 37h30 ou 39h par semaine.

Malgré la difficulté de discuter dans les services, vidés par le télétravail et la nécessité de garder les enfants suite à la fermeture des écoles, et bien conscients que les restrictions actuelles tombent à pic pour la municipalité, une bonne vingtaine d’agents ont tout de même réussi à s’organiser pour convaincre leurs collègues de détourner ce sondage en agrafant dessus un bandeau rappelant leur revendication : que tous les agents gardent tous leurs congés, et sans travailler davantage.

Jeudi 8 avril, plusieurs services comme les inscriptions scolaires, la médiathèque Croix-Rouge, le guichet numérique « Reims contact » étaient partiellement ou totalement fermés du fait de la grève. Celles et ceux qui avaient récolté dans leurs services les sondages détournés se sont retrouvés devant la mairie pour les rassembler et les adresser à la direction. Ils ont fait sortir de son bureau l’adjoint au maire chargé du personnel et ont rempli l’urne devant lui avec 217 sondages détournés.

Toutes et tous étaient contents d’avoir pu mener à bien cette action qui continue de montrer à la direction qu’il existe des travailleuses et des travailleurs qui ne laissent pas passer ses attaques sans réagir, et sont prêts à poursuivre le combat à l’avenir.

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