Municipales à Reims: Thomas Rose veut être aux côtés de ceux qui luttent27/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/photo_lunion_reims_21_02_20.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C1189%2C669_crop_detail.jpg

Article de presse

L'Union Reims

Municipales à Reims: Thomas Rose veut être aux côtés de ceux qui luttent

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Jeudi soir, Thomas Rose était entouré de plusieurs de ses colistiers salle Vauban pour présenter sa liste et parler de ce qui la motive.

La liste Lutte ouvrière aux municipales à Reims, conduite par Thomas Rose, a présenté jeudi soir sa liste, des candidats pour montrer qu’il y a deux camps, selon eux, celui des travailleurs et celui des bourgeois.

Thomas Rose est rodé. Il n’en est pas à sa première campagne. Jeudi soir, il était entouré de plusieurs de ces colistiers salle Vauban pour présenter sa liste et parler de ce qui la motive. « Nous organisons une fête chaque année où nous sommes deux cents environ. On a trouvé naturellement parmi eux celles et ceux qui étaient prêts à s’engager, des ouvriers, des enseignants, éducateurs, secrétaires, retraités, etc. », confie Thomas Rose. L’homme se réjouit qu’encore 5 à 600 personnes aient battu le pavé rémois contre la réforme des retraites ce même jour.« Il se passe quelque chose, cette mobilisation depuis le 5 décembre fait penser à celle des gilets jaunes. » Pour lui, cette réforme des retraites est une attaque de plus de Macron contre les travailleurs, au même titre que les APL ou les indemnités chômage. « Macron sert les plats aux riches, cela ne s’arrête jamais, ils sont voraces », assène le candidat Lutte ouvrière, citant Bernard Arnault, « dont la fortune vient d’atteindre les 100 milliards, alors qu’il n’y a jamais eu autant de pauvres en France depuis 50 ans. Il y a clairement deux camps, celui des travailleurs et celui d’une bourgeoisie qui vit et profite comme un parasite. »

« Il ne peut pas y avoir d’oasis locales dans une société d’exploitation et d’oppression »

Pour Thomas Rose, il faudra une explosion sociale. En attendant, pourquoi se présenter à cette élection municipale ? « C’est clair que ce n’est pas cette élection qui changera les choses. Il ne peut pas y avoir d’oasis locales dans une société d’exploitation et d’oppression. Mais à travers cette élection, nous souhaitons être la voix de ceux qui souffrent, des migrants, des expulsés… pour offrir une alternative aux autres votes, pour incarner une conscience de classe. Nos conseillers municipaux seront aux côtés de ceux qui luttent au quotidien. »

En outre, du côté de Lutte ouvrière, on estime qu’au niveau local, il existe aussi plein de façons d’aider la bourgeoisie. « Les municipalités sont des vaches à lait pour les intérêts capitalistes, que ce soit lors de la construction du tramway ou du futur complexe aquatique. Les profits leur sont garantis pour des années par l’argent public. » Thomas Rose dénonce aussi le fait que les transports en commun soient confiés « à la multinationale Transdev, qui fait de la sous-traitance où des salariés sont payés moins cher pour le même travail que ceux de Citura. Nous militons pour que les transports puissent être en régie. » De même, le candidat regrette encore que le nettoyage des écoles soit réalisé par une entreprise privée, « dont les travailleurs sont sous-payés. Localement aussi, il y a de l’argent à récupérer et à utiliser autrement, là où il y en a vraiment besoin. »

Lutte ouvrière affirme encore qu’il donnerait plus la parole aux gens. « Ce sont eux qui savent ce dont ils ont besoin, c’est à eux de décider. D’ailleurs, les travailleurs n’attendent pas pour prendre leurs affaires en main. »

Yann Le Blevec / L'Union

La liste Lutte ouvrière organise une réunion publique le mercredi 11 mars à 20 h 30 à la salle François-Mauriac de Croix-Rouge.

Les noms sur la liste :

Thomas Rose, 51 ans, enseignant ; Charlotte Cormerais, 38 ans, enseignante ; Laurent Gosseau, 52 ans, ouvrier-ajusteur ; Marianne Buttez, 55 ans, secrétaire ; Jérôme Dichant, 49 ans, enseignant ; Marie-José Charnier, 69 ans, ouvrier retraité ; José Carvalho, 57 ans, ouvrier ; Anne Halin, 41 ans, enseignante ; Michel Aubry, 67 ans, travailleur social retraité ; Laurence Prouvier, 51 ans, secrétaire ; Julien Dichant, 42 ans, enseignant ; Irène Cervera, 61 ans, artisan ; Jacques Barat, 71 ans, retraité ; Nathalie Sauvageot, 48 ans, ouvrière ; Bernard Simon, 64 ans, technicien informatique retraité ; Eugénie Rodier, 53 ans, professeur des écoles ; Antoine Farcette, 26 ans, étudiant ; Muriel Velty, 56 ans, enseignante ; Yazid Gouasmi, 48 ans, ouvrier ; Valérie Gilment, 53 ans, agent d’accueil ; Laurent Pochet, 53 ans, ouvrier ; Tiffany Puissant, 26 ans, assistante d’éducation ; Justin Prum, 35 ans, enseignant ; Fabienne Leyser, 50 ans, agent d’entretien ; Pascal Poirel, 64 ans, technicien informatique retraité ; Elisa Grilli, 40 ans, enseignante ; David Charlier, 44 ans, enseignant ; Maryline Soudant, 46 ans, enseignante ; Claude Martin, 52 ans, employé ; Delphine Shinko, 43 ans, enseignante ; Daniel Charnier, 69 ans, ouvrier retraité ; Anne Chavy, 62 ans, inspectrice retraitée ; Franck Leprince, 36 ans, enseignant ; Dominique Gouget, 63 ans, employée retraitée ; Jean-Claude Grimont, 70 ans, employé transports urbains ; Samia Asloudj, 54 ans, secrétaire ; Abdellatif Bouallou, 57 ans, assistant socio-éducatif ; Françoise Verlhac, 56 ans, éducatrice spécialisée ; Maxime Barbier, 22 ans, étudiant ; Isabelle Bernard, 65 ans, assistante sociale retraitée ; Abdelaziz, Fatah, 38 ans, éducateur sportif ; Marianne Poncelet, 55 ans, enseignante ; Patrice Barocco, 65 ans, conseiller d’orientation retraité ; Corinne Verdure, 59 ans, éducatrice ; Pascal Salzard, 53 ans, conteur ; Khidija Rabhi, 50 ans, éducatrice spécialisée ; Christian Coirier, maître d’hôtel retraité ; Dorothée Petit, 38 ans, enseignante ; Hervé Knockaert, 46 ans, enseignant ; Stéphanie Moussé, 30 ans, assistante commerciale ; Denis Toussaint, 66 ans, infirmier retraité ; Géraldine Jaujou, 46 ans, enseignante ; Christian Leclerc, 65 ans, travailleur social retraité ; Lucile Bouillet, 28 ans, psychologue ; Adrien Kurek, 23 ans, étudiant ; Katy Ben-Nacer, 48 ans, accompagnante personnes handicapées ; Claude Varlet, 65 ans, facteur retraité ; Léa Bernard, 18 ans, commis de cuisine ; Edmond Walczak, 67 ans, enseignant retraité ; Sylvie Mouille, 71 ans, conductrice transports urbains retraitée et Michel Gigerich, 72 ans, ouvrier retraité.

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