Haute Saône

Grève au Foyer Comtois

Brève
23/11/2023

Depuis plus d'un an, les alertes  se multiplient à propos des conditions de travail au Foyer Comtois, foyer accueillant des enfants placés au titre de la protection de l'enfance, à Autet (70).

Cet établissement est géré par l'ADDSEA, qui regroupe en tout environ 600 salariés en Franche-Comté.

En plus des difficultés communes à tout le secteur social, les salariés du Foyer Comtois doivent subir une direction qui ne respecte ni les salariés ni leurs droits et ne leur reconnaît pas la moindre autonomie dans l'accompagnement des enfants.

Pour ne donner que quelques exemples, les congés de cet été n'ont été communiqués qu'en juin, des salariés ont eu des mises à pied sur des jours de repos, etc. Quant à l'autonomie des éducateurs, ils n'ont pas accès à la photocopieuse, doivent quémander le moindre euro pour répondre aux besoins des enfants, etc. Ainsi, sur 40 salariés, il manque aujourd'hui un chef de service, deux éducateurs, trois Assistants Familiaux, un psychologue, ainsi que deux maîtresses de maison (sur 3) et une femme de ménage (sur 2) en arrêt longue durée. 

Ainsi depuis juin 2023, il y a eu 8 démissions sur 40 salariés. Ce 22 novembre, les salariés ont décidé de montrer qu'ils n'en pouvaient plus et qu'ils étaient prêts à se mobiliser.

Avant même que la grève commence, comme par miracle, les Assistantes Familiales ont enfin obtenu le remboursement des frais qu'elles avaient avancés depuis septembre.

De même, le 20 novembre, la direction présentait enfin un plan d'action sur les risques psychosociaux dans cet établissement en CSSCT, plan d'action attendu depuis fin mars !

Le 22 novembre, une vingtaine de salariés se sont mis en grève et regroupés en bas du Foyer Comtois à Autet, puis sont partis en manifestation dans les rues de Dampierre-sur-Salon.

C'est une première mobilisation réussie et peut-être une des premières manifestations de l'histoire du village. En fin de manifestation, les salariés ont discuté des suites à donner et ont élu un comité de mobilisation pour continuer la lutte.

Bessoncourt (Territoire de Belfort)

Non aux licenciements !

Brève
21/11/2023

Le groupe Les Mousquetaires, qui contrôle 170 enseignes Bricorama depuis 2018, prévoit de baisser le rideau à Meaux en Seine-et-Marne, Colombes dans les Hauts-de-Seine, Saint-Germain-lès-Arpajon dans l'Essonne, Bessoncourt dans le Territoire de Belfort et Guilherand-Granges en Ardèche.

Les employés du Bricorama de Bessoncourt se sont mis en grève le 10 et 11 novembre 2023. Ils attendent des réponses à leurs revendications.

Les salariés du Bricorama de Bessoncourt sont toujours dans l'attente de leur sort. Malgré les discussions entre les syndicats et la direction de l'enseigne, aucun accord n'a été trouvé Les deux parties se sont retrouvées pour discuter des conditions de départ des 87 salariés licenciés, après l'annonce de la fermeture de cinq magasins Bricorama. À Bessoncourt, l'incertitude concerne une vingtaine d'emplois, tous menacés.

Parmi les points de friction, l'indemnité de départ. Il y a trois ans, le groupe avait déjà fermé 13 magasins en France. À l'époque, les salariés licenciés avaient reçu huit mois de salaire, une indemnité de départ réclamée par les salariés actuels de l'entreprise, alors que la direction leur en propose deux.

Les Mousquetaires-Intermarché, 49 Milliards d’euros de chiffres d’affaires vont fermer 5 magasins Bricorama après les avoir siphonnés.

En même temps ils achètent 13 magasins d’autres enseignes, 87 emplois sont sacrifiés dans ce grand monopoly capitaliste.

Les salariés qui se battent ont raison. Non aux licenciements !
 

Alstom Belfort

Débrayage contre la suppression de jours RTT

Brève
17/11/2023

Ce jeudi 16 novembre, dès 9 h et jusqu’en fin de matinée, 150 travailleurs d’Alstom se sont mis en grève afin de défendre leurs conditions de travail. La direction souhaite leur supprimer des jours de RTT et imposer des plages horaires fixes.

C’est 11 jours de RTT en moins prévus par le patron pour gagner en compétitivité

Dans le cadre de ce « projet », la direction souhaite aussi réduire de vingt minutes les journées de travail et imposer des plages horaires fixes aux employés. Actuellement, il est possible de prendre le poste le matin entre 7 h et 8 h 45 et la fin de journée dépend de l’heure d’arrivée. La direction veut supprimer cette souplesse et imposer une heure précise de prise de poste.

Pas question de se tuer au boulot pendant que les actionnaires croulent sous les millions.

Alstom

Encore et toujours des suppressions d’emplois

Brève
16/11/2023

Le chiffre d'affaires d'Alstom ferroviaire a augmenté, le carnet de commandes est plein et pourtant le groupe annonce 1 500 suppressions d'emplois soit 10% des fonctions commerciales et administratives.

Alstom n’a jamais eu un carnet de commandes aussi important : Dans le monde, ce sont presque 90 milliards d'euros de commandes engrangées sur les 5 ans à venir, c’est du jamais vu. C’est le double de ce qu’il y avait en 2020, avant l’acquisition de Bombardier.

Ce paradoxe met en relief les marchés financiers. Ces suppressions de postes ont été annoncées pour tenter de rassurer les marchés à la suite d'un décrochage de l'action Alstom en Bourse.

Pour les dirigeants, cette annonce a été faite explicitement « pour maintenir notre notation Investment Grade », c'est-à-dire pour rassurer les actionnaires qui attendent du cash et rien que du cash.

Ce sont les actionnaires qu'il faut sacrifier, pas les emplois !

Territoire de Belfort

La pauvreté s’étend

Brève
26/10/2023

L’Insee Bourgogne-Franche-Comté a publié un nouveau rapport sur la pauvreté dans la région le vendredi 20 octobre 2023. La Bourgogne-Franche-Comté se classe en dessous de la moyenne nationale. Par contre, certains des départements sont particulièrement touchés, notamment le Territoire de Belfort.

Le taux de pauvreté dans le Territoire de Belfort s'élève à 14,8%.Dans les quartiers ouvriers, celui-ci s'élève à 19,4%, c'est plus que la moyenne nationale (18,1% en France Métropolitaine).

Souvent, elles rassemblent des publics plus sensibles à la précarité, comme les jeunes en poursuite d'études ou les familles monoparentales.

Dans le Territoire de Belfort, 41,6 % des foyers pauvres sont principalement alimentés par les prestations sociales (allocations familiales, aides au logement, et minima sociaux

Pour le directeur régional adjoint de l'Insee, "l'industrie n'a plus le vent en poupe depuis de nombreuses années", ce qui favorise l'augmentation du chômage.

Pour preuve, le Territoire de Belfort recense le taux de chômage le plus haut de la région, résultat des nombreuses suppressions d’emplois principalement dans des entreprises riches à milliards comme Alstom ou General Electric.

Il est temps que les travailleurs s’organisent pour se débarrasser de cette société qui pousse les gens dans la misère