Insécurité sociale

Pour réduire les dépenses, la CPAM (caisse d’assurance maladie) du Doubs a annoncé qu’elle intensifiait ses contrôles et sa chasse aux arrêts maladie qu’elle considère bien trop nombreux et abusifs.

Les soigneurs de la CPAM citent l’exemple du mal de dos, la lombalgie, comme l’une des principales causes de ces arrêts, et ils préconisent une reprise du travail le plus vite possible, moins de cinq jours dans la plupart des cas, voire pas d’arrêt du tout. L’activité physique au travail serait même un facteur de guérison. Bref, soigner le mal par le mal !

Les sanctions pleuvent. En 2017, la CPAM du Doubs a envoyé 3400 lettres d’avertissement, 230 assurés ont vu leurs indemnités journalières réduites de moitié, et 430 en ont été privés.

Mais il ne faut pas chercher des sanctions envers les patrons responsables de conditions de travail de plus en plus intenables, qui esquintent la santé des salariés.