Belfort : Solidarité avec les éboueurs en grève10/04/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/04/Image_eboueurs_0.jpg.420x236_q85_box-43%2C0%2C380%2C190_crop_detail.jpg

Brève

Belfort

Solidarité avec les éboueurs en grève

Illustration - Solidarité avec les éboueurs en grève

Mardi 10 avril, les éboueurs de l’agglomération de Belfort qui ramassent les ordures ménagères, continuaient majoritairement leur grève commencée le 3 avril, répondant à l’appel national de la CGT.

Ajoutées aux revendications communes, en matière de salaires très bas, et de retraite pour la prise en compte d’une pénibilité destructrice de leur santé. – ils sont complètement cassés après 50 ans – ils revendiquent principalement l’embauche de contractuels qui travaillent depuis plus de cinq ans et à qui il est refusé la titularisation pour des raisons bidons. Ils ont vu leurs tournées agrandies ; leurs horaires modifiés dans le seul but de les faire travailler plus et de leur sucrer des indemnités. De plus, ils ne veulent plus être obligés de changer de tournée tous les deux mois, par rotation. C’est éreintant. Ils ne veulent plus non plus de la division entretenue, en matière de droits entre les chauffeurs et les ripeurs. Ils exigent aussi des chaussures de sécurité, des vêtements et protection conformes, face aux intempéries, et à l’insécurité permanente auxquelles ils sont exposés.

Le président du Grand Belfort , Meslot (LR) leur employeur, qui s’affiche celui des riches tout autant que Macron, lui qui trouve des millions d’argent public pour les licencieurs d’Alstom et de General Electric, pour les promoteurs immobiliers, lui qui gagne dix fois plus que les éboueurs , il joue jusqu’à présent les arrogants et profère des mensonges énormes sur les soi-disant revendications salariales des éboueurs qui demanderaient jusqu’à 3600 euros de salaire pour 24 heures de travail effectif !! Il s’ingénie à casser la grève en ayant recours à des camions bennes venant d’Alsace, avec un résultat très limité…. Mais si la lutte des éboueurs est pour le moment limitée à leur service, leur colère et leurs revendications , ça parle à tous les ouvriers du public comme du privé, comme ils ont pu s’en rendre compte en allant populariser leurs revendications auprès des usagers. Ils se préparent aussi à participer à la journée interprofessionnelle du 19 avril. La bonne voie pour clouer le bec et faire reculer ces roquets anti-ouvriers qui gouvernent !

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