L'Est républicain :  Discussions à bâtons rompus

Article de presse
07/04/2010

La place Edwige Feuillère était ornée de rouge, hier après-midi. Une vingtaine de militants de Lutte Ouvrière avaient déballé banderoles et drapeaux aux couleurs du parti d'Arlette Laguiller.

Venus à la rencontre des Vésuliens, leur message était clair : « Nous ne pourrons compter que sur nous-même pour changer notre sort ».

François Fruitet, en militant actif, participe régulièrement à ces opérations de communication. « Les élections régionales sont passées, mais la crise et les attaques du gouvernement continuent comme avant », se désole cet enseignant bisontin. « La gauche, qui dirige la plupart des régions, ne peut empêcher les licenciements ».

« Et les exemples ne manquent. Il suffit de lire la presse ou écouter les journaux télévisés », poursuit-il.

C'est pourquoi les militants (8.000 en France, 300 en Franche-Comté) multiplient les distributions de tracts et les échanges avec la population « qui partage nos idées » afin de « créer des réseaux qui bougeront quand il le faudra », pressent François Fruitet.

Parce que pour ceux qui dénoncent « les 47 milliards de bénéfices des entreprises du CAC 40 », il n'y a qu'une solution pour « inverser le rapport de force avec le patronat » : les grandes luttes collectives.

L. H. (Laurent HOUY)

Mercredi 07 Avril 2010, © L'Est Républicain / VESOUL / VESOUL