Grands Moulins de Strasbourg : Ce n'est pas aux travailleurs de payer les pots cassés30/08/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/08/ancienne_minoterie.jpg.420x236_q85_box-0%2C22%2C263%2C169_crop_detail.jpg

Brève

Grands Moulins de Strasbourg

Ce n'est pas aux travailleurs de payer les pots cassés

illustration
ancienne minoterie des Grands Moulins de Strasbourg - flickr

Le groupe Grands Moulins de Strasbourg (GMS) s'apprête à déposer le bilan et à entamer une procédure de redressement judiciaire. GMS compte 400 salariés au total, dont 180 à Strasbourg.

La direction se justifie en faisant état de ses difficultés, qui proviennent d’impayés mais également d’amendes de la part de l'Autorité de la concurrence se chiffrant à près de 39 millions d’euros, ce dont elle est complètement responsable. Elle souhaite mettre en place un plan de réorganisation et céder certains actifs, ce qui se traduira très certainement par des suppressions d’emplois, comme l'annonce la CGT.

Parmi les actionnaires de GMS, il y a, à hauteur de 31 %, le groupe Soufflet, dirigé par Michel Soufflet dont la fortune, évaluée par le magasine Challenges, atteint le milliard d’euros. Le pdg Bertrand Leary, actionnaire également, est connu pour avoir figuré dans les Panama papers et avoir mis à l’ombre 88 millions d’euros dans les coffres de la banque HSBC selon le journal le Monde.

Bref, il y a de l’argent à foison chez les actionnaires, et il n’y a donc aucune raison pour que les travailleurs fassent les frais de soi-disant difficultés dont ils ne sont aucunement responsables.


 

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