Fermeture d’Yto (Saint-Dizier) : Comment le patronat a ruiné une ville19/08/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/08/Yto.jpg.420x236_q85_box-0%2C390%2C4160%2C2730_crop_detail.jpg

Brève

Fermeture d’Yto (Saint-Dizier)

Comment le patronat a ruiné une ville

illustration
Le parking vide devant l'usine Yto fermée

L’usine Yto a fermé ses portes : les 36 derniers salariés ont été licenciés début août.

Ouverte en 1950, cette usine a compté jusqu’à 2800 salariés au début des années 1980. Elle a changé de nom régulièrement : CIMA, puis Case, McCormick, enfin Yto en 2011. Chaque rachat à partir des années 1990 a conduit à des suppressions d’emplois, toujours avec le prétexte de « sauver l’entreprise ». Chaque repreneur a menti, supprimé des emplois et laissé la place au suivant.

Autant d’emplois perdus dans une ville de 25000 habitants, c’est une catastrophe qui a des conséquences dans tous les domaines.

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