Bure : L’ASN pointe les risques d’incendie15/01/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/01/Hulot_Bure_non.jpg.420x236_q85_box-0%2C139%2C360%2C341_crop_detail.jpg

Brève

Bure

L’ASN pointe les risques d’incendie

Illustration - L’ASN pointe les risques d’incendie

Dans une interview au journal le Monde, Pierre-Franck Chevet, président de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), tout en jugeant « très bon » le dossier remis par l’ANDRA qui pilote le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, pointe un risque important avec 40 000 colis de déchets bitumineux qui devraient être enfouis à Bure : « J’insiste sur le risque d’incendie, car il est particulièrement problématique en milieu souterrain. Il existe des précédents. En France, celui de Stocamine, le centre de stockage de déchets – non radioactifs – installé dans d’anciennes mines de potasse d’Alsace, où un feu a été provoqué en 2002 par la réaction chimique de produits entreposés, ce qui a conduit à l’arrêt définitif de l’exploitation. Et, aux Etats-Unis, celui du WIPP [Waste Isolation Pilot Plant], site de déchets nucléaires militaires implanté au Nouveau-Mexique, dans une couche de sel, où se sont produits en 2014 un incendie et un relâchement de radioactivité ».

Il faut bien mettre quelque part les déchets. Mais pas n’importe comment ! Pas balancés au large des côtes africaines comme cela a été dénoncé et pas non plus enfouis sous terre n’importe comment en cadeau aux générations futures.

L’ASN préconise que les déchets bitumés soient repris par les industriels pour les rendre inertes, ce qui est faisable mais représente un coût. Et la logique du fric fait mauvais ménage avec celle de la sûreté.

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