Saint-Gobain PAM (Pont-à-Mousson) : Le protectionnisme ne peut servir les intérêts des travailleurs22/04/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/04/Chargement_de_tuyaux_PAM_dans_le_port_dAnvers.jpg.420x236_q85_box-0%2C36%2C686%2C421_crop_detail.jpg

Brève

Saint-Gobain PAM (Pont-à-Mousson)

Le protectionnisme ne peut servir les intérêts des travailleurs

illustration
Plus de la moitié de la production de Saint-Gobain PAM est destinée à l'exportation

De passage en Lorraine, Ian Brossat, tête de liste du PCF aux élections européennes est venu devant l’usine de Pont-à-Mousson, sur laquelle pèsent des incertitudes depuis que le groupe Saint-Gobain prépare une cession de sa filiale PAM.

Selon lui : « Dans les marchés publics, il devrait y avoir une clause de proximité, c’est-à-dire qu’on privilégie les productions qui sont à proximité de là où le produit va être utilisé. Cela permettrait de remplir davantage le carnet de commandes ».

Cette perspective qui semble frappée au coin du bon sens ne peut être une protection pour les travailleurs des usines de Saint-Gobain PAM qui produisent essentiellement pour l’exportation. Elle n’est qu’une nouvelle présentation du protectionnisme, dans lequel les travailleurs n’ont aucun intérêt à se laisser entrainer.

Ce n’est pas contre les travailleurs des autres pays mais contre les capitalistes et leur système basé sur la concurrence que les travailleurs doivent lutter. Comme l’affirmaient déjà Marx et Engels dans le Manifeste du parti communiste en 1848, il y a de cela plus de 130 ans, « les ouvriers n’ont pas de patrie », et ils concluaient en proclamant : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

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