De Nancy à Epinal et Remiremont : Les hôpitaux publics sont tous attaqués21/09/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/09/Lupo_hopitaux.jpg.420x236_q85_box-0%2C40%2C556%2C353_crop_detail.jpg

Brève

De Nancy à Epinal et Remiremont

Les hôpitaux publics sont tous attaqués

Illustration - Les hôpitaux publics sont tous attaqués

Jeudi 20 septembre, la députée LREM de Nancy a eu une entrevue à Matignon où le gouvernement a confirmé qu’il ne consentira à financer le regroupement de l’ensemble des hôpitaux du CHRU sur le site de Brabois que si davantage d’économies sont programmées, c’est-à-dire encore plus de fermetures de lits que les 80 que la direction avait déjà prévues d’ici à 2023, encore plus de suppressions de postes que les 285 prévues (après les 400 déjà effectuées ces quatre dernières années).

Le même jour, dans les Vosges, l’Agence régionale de la Santé exigeait, pour accorder des crédits aux hôpitaux d’Epinal et de Remiremont, le non-renouvellement de 150 postes sur les hôpitaux d’Epinal et de Remiremont, au lieu des 75 qui avaient été annoncés au printemps : elle double carrément la dose sans se préoccuper des conséquences que cela aura !

Alors qu’il a supprimé les recettes de l’impôt sur la fortune (plus de 3 milliards d’euros), le gouvernement veut faire des économies sur la santé en imposant un traitement de choc aux hôpitaux publics. Nous ne devons pas le laisser faire : l’Etat doit financer le service public hospitalier au lieu de faire des cadeaux aux capitalistes !

Partager