Les requins lorgnent sur les beaux morceaux, les pouvoirs publics sortent le carnet de chèque…

Pour la reprise du groupe Ascometal, deux repreneurs sont sur les rangs. Il s’agit de Liberty House et de Schmolz + Bickenbach, le tribunal rendra son jugement le 31 janvier.

Liberty House aurait obtenu 70 millions d’aides publiques de toute sortes dont 8 par la Région Grand Est, selon le président de Région Jean Rottner, qui viendra dire ensuite que la Région n’a plus de sous pour les services publics.

Liberty House prétend maintenir l’emploi… tout comme le précédent repreneur soutenu par Montebourg il y a trois ans, Frank Supplisson. Schmolz + Bickenbach a promis d’investir mais supprime 350 emplois sur les 1350 de ce qu’il reprendrait du groupe Ascometal.

Mais ce qui intéresse ces deux groupes, c’est de récupérer le fond de commerce d’Ascometal. Les emplois, les usines, ils s’en moquent comme de leur premier million. Aucun emploi ne doit être supprimé chez Ascometal, il faut interdire les licenciements.