Pas question d'être victimes de la fermeture

Lundi 19 février, des salariés de la Centrale nucléaire de Fessenheim se sont mis en grève. Ils entendent faire pression sur les négociations à propos des mesures qui accompagneront la fermeture de la Centrale. Il y aurait des congés de fin de carrière pour les plus âgés, mais avec une perte de salaire tout de même importante, d’autres se verraient proposer des mutations qui risquent d'entraîner de grosses complications.

La fermeture de cette vieille  centrale, dans une zone sismique, peut peut-être se justifier, du point de vue de la sécurité de ses employés ainsi que de la population en général. Mais il n’y a évidemment aucune raison que ses salariés en soient victimes. Edf a dépensé des milliards pour acheter des compagnies électriques aux quatre coins du monde. 

Edf doit assurer un avenir aux salariés du nucléaire, sous-traitants compris. Ils ont donc bien raison d’utiliser l’arme la plus efficace des travailleurs pour se faire entendre : la grève.