Reims : Une arrestation révoltante17/01/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/01/coquelicot.jpg.420x236_q85_box-0%2C14%2C275%2C169_crop_detail.jpg

Brève

Reims

Une arrestation révoltante

Illustration - Une arrestation révoltante

Une infirmière rémoise est poursuivie par la Justice pour avoir dessiné à la peinture à l’eau un petit coquelicot sur le parvis de la mairie, le 9 novembre dernier, à l'occasion d'un rassemblement écologiste. Son dessin était complété de la mention « on veut des coquelicots, pas de glyphosate ». Suivie par la vidéosurveillance mise en place par la mairie, elle a été interpellée par deux policiers alors qu’elle s’apprêtait à dîner avec sa fille dans un restaurant. Elle a été conduite en garde à vue, sa fille étant laissée livrée à elle-même.

La mairie a porté plainte pour dégradation, et l'affaire suit son cours. Lundi dernier 7 janvier, le procureur a proposé une amende de 500 € et un stage de citoyenneté à ses frais (250 € de plus) pour éviter un procès, ce qu’elle a refusé.

Cette condamnation a évidemment indigné et une protestation officielle a été émise, à laquelle s'est jointe Lutte ouvrière.

On peut trouver des policiers et des juges pour s'acharner de toute la force de leur bêtise sur un coquelicot. On en voit moins s'en prendre à ceux, plus puissants, qui commercialisent des produits provoquant des cancers.

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