Usine Arc (62) : De nouvelles attaques en perspectives18/02/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/02/Arc_2019-01-18_1_red.jpg.420x236_q85_box-0%2C578%2C1500%2C1422_crop_detail.jpg

Brève

Usine Arc (62)

De nouvelles attaques en perspectives

Illustration - De nouvelles attaques en perspectives

La forte mobilisation des travailleurs de la cristallerie d’Arques a contraint les actionnaires à ravaler leur plan de modification des horaires de travail et de suppression de jours de RTT. Mais, à peine sortis par la porte, les patrons tentent de revenir par la fenêtre. Sous prétexte de trouver 9 millions d’euros pour, disent-ils, être à même de payer les salaires de mars, ils ont obtenu un accord de tous les syndicats sur le principe de gel des salaires pendant deux ans et de perte du paiement des jours de carence (sauf un par an).

Dans la fable qu’ils inventent de toute pièce pour faire accepter de nouveaux sacrifices aux travailleurs, ils poussent le souci du détail jusqu’à proposer la suppression du café gratuit !

L'entreprise appartient aujourd'hui à des fonds d'investissement qui pèsent des milliards de dollars.

L'actionnaire majoritaire Dick Cashin est à la tête du fond d'investissement OEP qui, sur son site internet, annonce concentrer 5 milliards de dollars. D’autres fonds d’investissement sont au capital du groupe Arc. Le russe RDIF affiche sur son site internet être à la tête de 10 milliards de dollars de placements. Quant au fonds saoudien PIF, il pèse lui, d’après le journal Les Échos, 360 milliards de dollars d'actifs.

Et ils osent venir faire faire les poches des travailleurs pour 9 millions d’euros et le café à 33 centimes ?

Partager