Hauts-de-France : comme partout, le chômage partiel explose29/04/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/04/confine.jpg.420x236_q85_box-0%2C50%2C1129%2C686_crop_detail.jpg

Brève

Hauts-de-France : comme partout, le chômage partiel explose

Illustration - Hauts-de-France : comme partout, le chômage partiel explose

La préfecture a communiqué différents chiffres concernant la région Hauts-de-France.

Il y aurait 750 000 salariés en chômage partiel, soit plus d'1/3 des salariés de la région. Pour chaque travailleur, c’est un salaire net amputé et une baisse encore plus importante du niveau de vie, avec la perte de différentes primes. Et puis, il y a aussi tous ceux dont les chiffres annoncés ne parlent pas : il s’agit des travailleurs en CDD dont le contrat a été interrompu, les intérimaires dont la mission n’a pas été renouvelée. Leurs revenus chutent aussi considérablement.

Dans la Région, 67 000 entreprises auraient fait appel au chômage partiel. Mais volontairement, le ministère mélange aussi bien le recours au chômage partiel demandé par un petit commerce que celui d’un grand groupe ! D’ailleurs, les consignes du ministère du Travail sont claires : pas de retenue sur les demandes de chômage partiel, même s’il s’agit de grands groupes.

Parmi les entreprises, il y a des petites, certaines sûrement en difficulté car la crise frappe surtout les plus petites. Mais il est scandaleux que des entreprises richissimes profitent de la situation pour piller les caisses publiques sans aucun contrôle.

Pour toucher une retraite, les APL ou la CAF, un travailleur doit montrer tous ses revenus et fournir tous les justificatifs jusqu’à l’absurde. Mais les gouvernements obéissent au doigt et à l’œil aux grands patrons, alors à eux, ils ne demanderont jamais aucun compte : pour eux, c’est guichet ouvert !

Un contrôle ouvrier effectué par es travailleurs sur les comptes réels des entreprises permettrait de juger quelles sont celles en difficulté et quelles sont celles à qui il faut faire payer la crise, car de l’argent il y en a, dans les caisses du grand patronat !

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