Non à la fermeture de l'usine Bridgestone ! : Les profits du groupe doivent servir à maintenir tous les emplois ! 16/09/20202020Brèves/medias/breve/images/2020/09/Bridgestone_panneau_0.jpg.420x236_q85_box-41%2C0%2C226%2C104_crop_detail.jpg

Brève

Non à la fermeture de l'usine Bridgestone !

Les profits du groupe doivent servir à maintenir tous les emplois !

Illustration - Les profits du groupe doivent servir à maintenir tous les emplois !

Coup de massue aujourd’hui à Bridgestone (Béthune), le PDG a annoncé la fermeture prochaine de l'usine, 863 travailleurs seraient jetés à la rue. Depuis plusieurs années déjà, beaucoup ont été virés ou pas remplacés et combien de centaines de travailleurs intérimaires ne sont même pas comptabilisés ? Mais la productivité, elle, n'a pas arrêté de grimper.
Alors, on entend dire : « il y a des surcapacités », « il n'y a pas eu assez d'investissements », « l'usine n'est pas performante » « il y a des problèmes de marché » tout cela, c'est le point de vue patronal et cela veut dire : l'usine ne rapporte pas assez aux actionnaires ! Et pour le groupe Bridgestone – qui est n°1 mondial pour la fabrication de pneus – il faut fermer l'usine, pour maintenir ses profits. Voilà la logique patronale. Même si leur bénéfice en 2019 était à 2,5 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires à 27 milliards d’euros et si pour 2020, malgré le Covid, malgré la concurrence des marchés. le groupe Bridgestone prévoit un bénéfice équivalent.
Pour nous travailleurs, l'important, c'est d'avoir un travail et un salaire pour vivre.
Cette fermeture d'usine, comme toutes les autres, est inacceptable !
Ce n'est pas une fatalité.
C'est une question de rapport de force entre les travailleurs et les capitalistes.
Les bénéfices présents et passés doivent servir à maintenir les emplois, les salaires... quitte à travailler moins pour travailler tous !
C'est la seule façon de sauver nos vies ! Nous ne sommes pas les seuls aujourd'hui à être jetés à la rue, c'est tous ensemble qu'on pourra faire reculer les capitalistes et leur logique qui répand le chômage et la misère.

Partager