Renault Douai : Les puces manquent, mais Renault gratte les salaires10/04/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/04/Renault.jpg.420x236_q85_box-0%2C243%2C2592%2C1701_crop_detail.jpg

Brève

Renault Douai

Les puces manquent, mais Renault gratte les salaires

Illustration - Les puces manquent, mais Renault gratte les salaires

Le manque de puces électroniques, la Covid et la garde des enfants sont les raisons invoquées par Renault pour économiser sur les salaires en ayant recours au chômage partiel payé par l’État.

À Douai, sur près de 2 700 salariés, 200 sont laissés chez eux. Raison invoquée : ils sont « fragiles » et « il n’y a pas de travail pour eux ». Alors, ils sont au chômage partiel, payés par l’État et par un vol de leurs jours de congés, mais pas payés par Renault.

Pour ceux qui travaillent, journée raccourcie. Au Montage, on vient à 7 h et on part au bout de 5 heures. Le reste de la journée : chômage partiel… Chaque atelier de l’usine a son propre emploi du temps, alternant les jours travaillés et le chômage partiel.

Mais partout, la cadence est accélérée pour assurer la production en moins de temps. Pour l’ouvrier, travailler moins longtemps mais plus vite, c’est tout aussi crevant. Mais pour Renault, ça coûte moins cher !

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