Aisne : Monument aux fusillés pour l’exemple – Chauny : c’est le capitalisme qui est fauteur de guerre ! 11/04/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/04/monument_chauny_drapeau_tricolore.JPG.420x236_q85_box-0%2C656%2C1080%2C1264_crop_detail.jpg

Brève

Aisne

Monument aux fusillés pour l’exemple – Chauny : c’est le capitalisme qui est fauteur de guerre !

Illustration - Monument aux fusillés pour l’exemple – Chauny : c’est le capitalisme qui est fauteur de guerre !

Le premier monument aux soldats fusillés sur le front durant la guerre de 1914-1918 a été élevé à Chauny près des champs de bataille où des millions d'ouvriers et de paysans français, allemands, anglais, etc., furent envoyés à la mort par leurs États respectifs qui défendaient chacun leur propre bourgeoisie.

Parmi les condamnés, il y a eu des soldats désignés comme responsables de mutineries, d’autres qui avaient commis le crime de se replier alors qu’ils ne pouvaient plus mener d’offensive ou encore des soldats accusés de « désobéissance devant l’ennemi » et dont le seul crime avait été de refuser un ordre d’un supérieur tel que de porter le pantalon d’un mort.
Au total les conseils de guerre condamnèrent à mort 2 500 poilus, souvent choisis au hasard, pour terrifier leurs camarades et éviter de faire porter à la hiérarchie militaire une responsabilité dans l’échec d’offensives.

Quelques dizaines de ces fusillés pour l’exemple ont été réhabilités par l’État au bout de longues procédures faites par les familles qui avaient subi des humiliations parce qu’un des leurs était considéré comme traître à la patrie.

Ce monument a été financé par une souscription à laquelle de nombreuses associations et partis ont participé. Lors de son inauguration il y avait beaucoup de drapeaux tricolores comme si ce n’était pas au nom de ce même drapeau, de la défense de la nation, en fait de la défense des capitalistes, que ces soldats ont été envoyés se faire tuer.

La chanson de Craonne écrite dans les tranchées dit : « Les gros (...), si vous voulez la guerre, payez-la de votre peau ». Les gros capitalistes sont toujours là ainsi que les gouvernements qui les servent, responsables de deux guerres mondiales et de conflits incessants.

C’est au système capitaliste fauteur de guerre qu’il faut s’en prendre et il faudra le faire sous le drapeau rouge des travailleurs ! 

 

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