Disneyland Paris Marne la Vallée-Chessy (77)

Bon anniversaire

Brève
01/12/2022

 

Le 18 novembre dernier la direction de Disneyland Paris annonçait que c’était l’anniversaire de Mickey et Minnie... C'était aussi l’anniversaire du début du mouvement des gilets jaunes, un mouvement qui a eu le mérite de mettre sur la table à l’époque le problème du pouvoir d’achat. Sur ce sujet, la direction vient d’annoncer le montant de la prime d’intéressement : ce sera 500 € en janvier. Et en février, en mars, en avril et les autres mois, on fait comment ?

Prime " d’intéressement ", prime " partage de la valeur "… des mots bien creux pour dire que dans cette société, ils ne donnent aux salariés que les miettes du gâteau. C’est sur les salaires qu'il faudrait au moins 500€.

Chez Disney, c'est toujours le règne de Picsou.

RATP maintenance

Le mouvement s’amplifie

Brève
01/12/2022

 

Depuis le 18 octobre, de plus en plus de salariés des ateliers de la maintenance de la RATP se joignent au mouvement de lutte. Plus de cinq cents ouvriers en colère ont envahi à nouveau le siège à Paris Bercy, lundi 28 novembre, jour où Jean Castex, nouveau PDG de la RATP et ancien ministre de Macron, entrait en fonction.

Les travailleurs veulent stopper la remise en cause des primes, les intégrer au salaire et obtenir 300 euros d’augmentation. La semaine précédente, la direction a un peu lâché sur les primes, dont la suppression devait amputer les salaires de 50 à 250 euros. Mais sa proposition prévoit que les nouveaux embauchés et ceux qui changent de poste ne les touchent pas. L’idée de travailler avec un collègue qui n'aurait pas les mêmes primes a choqué.

Face aux risques de paralysie, la direction a mis en place des visites de sécurité a minima. Cela choque les salariés car en temps normal, elle les sanctionne lourdement pour le moindre manquement en évoquant la sécurité ferroviaire.

L'extension et l’approfondissement du mouvement renforcent la détermination des salariés en lutte.

Université Paris 1 (Paris 13e)

La grève du nettoyage continue

Brève
01/12/2022

 

Les quatorze salariés titulaires de la société Arc-en-ciel qui font le nettoyage sur le site de l’université Paris 1-Tolbiac sont en grève depuis le 7 novembre. La grève a démarré suite au licenciement de leur responsable de site, qui avait refusé une réorganisation visant une diminution d’effectifs.

Les grévistes revendiquent la réintégration de ce responsable, la fin des menaces par la société Arc-en-ciel. Ils dénoncent le non-paiement d’heures supplémentaires, les contrats antidatés, l’absence de primes et les retards de paiement et revendiquent un treizième mois.

Tous les jours, les grévistes tiennent un piquet de grève dans le hall et reçoivent le soutien d'étudiants et membres du personnel. La direction de l’université se défausse de toute responsabilité dans la situation mais a fini par recevoir les grévistes après deux semaines de grève sans s’engager à rien, alors que les diminutions d’effectifs découlent du contrat signé par l’université avec Arc-en-ciel en 2021. La direction d’Arc-en-ciel n’a cédé que sur une petite partie des revendications.

Fin novembre, la grève continuait donc.

Clinique Floréal – Bagnolet (93)

“On ne veut pas de crocs ni de polaires mais du salaire !”

Brève
01/12/2022

 

Depuis mercredi 23 novembre, les travailleurs de la clinique Floréal, à Bagnolet en Seine-Saint-Denis, sont en grève pour 200 euros brut d’augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail.

Le mécontentement s’accumulait du fait du sous-effectif, de la précarité de l’emploi et surtout des salaires très bas. Par exemple, après des années de contrats précaires, une aide-soignante a été embauchée pour un salaire de 1 400 euros net. Mais c’est la réponse de la direction aux revendications des travailleurs, proposant des chaussures et des polaires, qui a mis le feu aux poudres. Les travailleurs ont pris cela comme une véritable gifle.

Cette clinique n’avait pas connu un seul mouvement depuis plus de trente ans. La grève est largement suivie, tous les secteurs sont en grève. La direction fait mine de pleurer qu’elle n’a pas l’argent pour augmenter les salaires, mais la clinique a été rachetée par le groupe Almaviva Santé, le 4e plus grand groupe de cliniques privées de France. Il appartient à 60 % au richissime fonds d’investissement koweitien WHI, avec une participation de l’État à 16 % par l’intermédiaire de Bpifrance.

Les grévistes ont raison de ne pas se laisser piller par ces capitalistes rapaces, qui n’ont qu’un seul objectif, la bonne santé de leurs profits.

Carrefour Belle-Epine (94)

" Tous droit au meilleur "… surtout pour les actionnaires

Brève
26/11/2022

Les clients sont mécontents. Aux caisses, il y a de moins en moins de salariés. La direction parle d'absences non prévues, mais elle organise le sous-effectif, en remplaçant les départ a minima. Se rajoutent à cela les incidents divers. Les scanettes (pour enregistrer les achats à mesure) sont souvent défaillantes, et quand les employés rescannent le panier, cela se bloque. Pour une innovation censée faire gagner du temps à tout le monde, c’est raté. Aux produits frais, le personnel note que les emballeuses de barquettes sont cassées, défectueuses ou enchaînent les incidents en série car il n’y a plus d’entretien préventif.

Les employés subissent donc de plus en plus souvent l’agressivité des clients. Si, entre les prix qui montent et le service qui se dégrade, il y a de quoi être en effet mécontent, pour sa part, le personnel considère qu'il n’a pas à subir les conséquences de la politique de la direction de Carrefour.

Allons, tout ne va pas mal pour tout le monde : le PDG Bompard a annoncé pour les années à venir 4 milliards d'économies de plus et peu d'investissements. Il veut donc continuer à gaver les actionnaires, au détriment des consommateurs et du personnel.