PSA Poissy (78) :  Partie en pause

Echo d'entreprise
23/05/2023

Lundi 15 mai, en Base Roulante, au Ferrage, la sonnerie de la pause a oublié de sonner.

Pas grave, nous on n’a pas oublié la pause.

Mai, ça nous plaît

On a testé le week-end de trois jours, c’est bien. Le week-end de quatre jours, encore mieux.

On est volontaires pour essayer celui de cinq jours et plus si affinités.

Ariane groupe Les Mureaux (78) :  Presque l'égalité par le bas

Echo d'entreprise
09/05/2023

La direction revient à ses mauvaises habitudes : elle ne veut pas augmenter tous les cadres. Il y aura donc des punis individuellement avec des 0 d’augmentation, et tous les autres punis collectivement avec des augmentations inférieures à la progression des prix.

Dégainons le 49,3 % d’augmentation de salaire pour tous et imposons-leur indexation sur le coût de la vie.

Restons modestes

Avec la mission JUICE, la fusée Ariane 5 a envoyé une sonde « explorer les lunes glacées de Jupiter ».

Si la direction veut explorer quelque chose de glacé, pas besoin d’aller si loin. Qu’elle vienne nous voir pour parler salaires et conditions de travail

AXA Val de Fontenay (94) :  Le fondamental est le salaire

Echo d'entreprise
09/05/2023

La direction est heureuse de nous annoncer que le taux de l’intéressement est en hausse, sans que l’on sache précisément ce que l’on va toucher.

Nous lui rappelons que le taux d’inflation des denrées alimentaires est à hauteur de 15,8 % et que l’intéressement est versé une seule fois. Cela ne remplacera pas des augmentations de salaire à hauteur de l’inflation.

De quoi voir rouge

La DRH d’AXA s’est vantée à l’assemblée générale des actionnaires que nos salaires ont augmenté de 5 % contre 2,5 % en 2021. La réalité, c’est 3 à 3,5 % d’augmentation générale. On est bien loin du montant de l’inflation.

Décidément, la direction nous cherche.

Les raisons de la colère

Buberl, lui, s’est félicité du « niveau historique » des bénéfices d’AXA, 7,3 milliards d’euros, soit une hausse de 12 %.

Les grands actionnaires d’AXA et d’ailleurs sont gavés de profits comme jamais. Nous travaillons, ils profitent largement. Ça n’a que trop duré.

Caisses d'Allocations Familiales (région parisienne) :  Faites du bruit

Echo d'entreprise
09/05/2023

Depuis la crise sanitaire, les travailleurs sociaux réclament la prime Ségur (183 €). Le gouvernement fait la sourde oreille malgré les pétitions et manifestations.

Passons au niveau sonore supérieur en nous mettant en grève et en revendiquant davantage : des hausses de salaires et des salaires qui suivent le rythme de l’inflation.

L’entourloupe

Cette année, la prime d’intéressement est de 876 € à Paris. C’est moins que l’année dernière (926 €) qui était déjà moins que l’année d’avant (962 €).

Voilà qui prouve bien que l’on ne peut pas compter sur les primes. Elles changent au bon vouloir de la direction. Ce qu’il nous faut, ce sont des hausses de salaire et pas des carottes.

Quand l'appétit va, tout va

Avec le versement de la prime au mois de mai, la paye est bien plus appétissante. De quoi nous rendre gourmand et réclamer du rab pour les autres mois.
 

Safran Villaroche (77) :  Responsable et pas coupable ?

Echo d'entreprise
27/04/2023

Dix ans après l'accident mortel survenu à la poudrerie St Médard (alors Safran Herakles), la direction de Safran a été relaxée, début avril, par le tribunal de Bordeaux.

Le dossier de l'Inspection du travail, ainsi que l'enquête judiciaire avaient pourtant démontré la responsabilité de la direction dans ce drame : l'outillage permettant de travailler à distance était en réparation, la direction a voulu poursuivre la production avec un vieil outillage plus dangereux.

Privilégier le profit sur la sécurité a été le choix de la direction aujourd'hui relaxée. Comme l'a dit le père d'une des victimes : « Il y a une justice pour les riches et une justice pour les travailleurs »afra

La Poste (Paris 8e) :  Une arrivée combative

Echo d'entreprise
27/04/2023

Pour l’arrivée de Paris 09, c’est dans un capharnaüm indescriptible de casiers, de structures... que nous avons pris notre service, le 17 avril dans nos nouveaux locaux, rue de Berne. Les uns sur les autres, des chefs débordés et perdus, pas d’endroits indiqués pour prendre un café ou un verre d’eau. Nous avons débrayé quelques heures après la prise de service. Dans l’urgence, la direction s’est empressée de prendre de la place sur la partie... réservée initialement à Paris 21 en octobre. Mais tout est loin d’être réglé.

Nous avons montré notre détermination à ne pas accepter n’importe quelles conditions de travail.

À quoi servent-elles ?

Pour la brigade de tri, face au chaos de Paris 09 et pour gagner de la place, il a été envisagé de nous déménager temporairement dans un service de la collecte, avant de monter définitivement au 3ème, lorsque les travaux seront enfin terminés dans...

Finalement, ce ne sera pas le cas mais notre espace de travail sera réduit. Les directions se suivent et c’est toujours le même foutoir !

Vraiment trop forts !

Face à la situation de Paris 09, la directrice de la DEX, Borel, a demandé à des cadres de venir donner un coup de main. On a vu alors, ces « gentils organisateurs », complétement perdus face à leur propre « organisation », et eux qui ont toujours le mot productivité à la bouche être justement... peu productif.

Finalement, pour une fois, ils nous montrent l’exemple : rien ne sert de courir.

CDPR Renault - CERGY (95) :  Comme au zoo

Echo d'entreprise
11/04/2023

Fidèle à elle-même, la direction, entourée d’un petit troupeau de grands chefs, s’est donnée en spectacle dans le magasin. Ça bavardait et ça mâchouillait des petits fours au milieu des travailleurs occupés à ... travailler.

Il paraît qu’observer les fauves et les singes à l’heure du repas est une animation fort intéressante au zoo.

Intéressant...

En ce moment, la direction du groupe négocie avec les syndicats à propos de la prime dite « d’intéressement ».

Nous sommes évidemment intéressés par les richesses que nous, les travailleurs, nous sommes les seuls à produire. Nous devrions même pouvoir en disposer entièrement. Une idée intéressante...

Il montre l'exemple

Selon la presse, pour l'exercice 2022, de Meo va recevoir 4,5 millions d'euros de rémunération, soit 35 % d'augmentation en un an. C'est le même qui, en début d'année, nous
demandait de ne pas être gourmands pour les augmentations de salaire.

Nous, on n'est pas gourmands : on veut juste comme lui !

Un petit plus !

En plus de sa rémunération, il touche 400 000 euros au titre de la retraite. Ça alors, à 56 ans, on peut déjà toucher des indemnités de retraite ?

Ariane groupe Les Mureaux (78) :  Bruits de bottes

Echo d'entreprise
11/04/2023

Tout est normal, ne pas s'inquiéter, ne pas faire le lien entre tous les événements nouveaux, nous disent-ils.

Essais de sirènes d'alerte jeudi dernier à Meulan –nous étions aux premières loges ; entraînement de guerre à haute intensité à Mailly-le-camp ; essai de débarquement dans le sud ; SNU ; hausse des budgets d'armement ; doublement annoncé du nombre de réservistes. Et il faudrait regarder ailleurs ?

Ils préparent la guerre.
 

Finances publiques (Paris) :  Avoir un vrai choix...

Echo d'entreprise
11/04/2023

Quand on réussit un concours, la satisfaction essentielle, c’est de pouvoir gagner un peu plus. Mais depuis quelques années, il est de plus en plus difficile ensuite d’obtenir une affectation sur Paris ou proche Paris. Ainsi, des collègues sont amenés à refuser le bénéfice financier du concours.

Quelques dizaines d’euros en plus ou un déménagement surprise, on ne veut pas choisir !

... il faut embaucher

Tout ça, parce qu’avec la réduction des effectifs, le Nouveau Réseau de Proximité (NRP), les changements de règles, etc. il est de plus en plus difficile, aussi bien pour les mutations que pour les concours, de tirer les maigres intérêts d’une bonne affectation. Des collègues en plus, c’est une nécessité pour de meilleures affectations.

Hôpital Saint-Louis (Paris 10e) :  On n'est pas dupes

Echo d'entreprise
11/04/2023

Dans plusieurs services, les plannings d’été commencent à arriver. Comme d’habitude on nous dit, sur le ton de l’évidence, que, « pour que tout le monde puisse avoir ses congés » il faudra travailler trois week-ends par mois, en juillet et en août.

Pour que tout le monde puisse avoir ses congés, sans mettre à mal l’organisation du service, il faudrait surtout... que l’hôpital embauche massivement, dans tous les services et à la Suppléance.

Sept ans de malheur

Dans plusieurs services, depuis le plan Hirsch de 2016, nous travaillons quinze jours du matin, quinze jours d’après-midi.

Résultat : sept ans plus tard, d’innombrables soignants sont partis. Beau bilan, Monsieur Hirsch!