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La Réunion

Branle-bas de combat pour la venue de Macron à La Réunion

La Réunion : Branle-bas de combat pour la venue de Macron à La Réunion

Deux ans après la campagne présidentielle pendant laquelle il était venu faire son cinéma à La Réunion en essayant de se forger une image de politicien à l'écoute du peuple, Macron y revient pour trois jours entouré de pas moins de 1500 policiers et gendarmes (6 escadrons mobilisés dont un qu'on a fait venir de Lyon!).

Au cas où cela ne suffirait pas pour assurer sa sécurité et celle de ses ministres, 4 blindés légers sont prêts à intervenir.

On ne sait jamais, car comme le déclare le nouveau préfet dans un arrêté pris le 19 octobre, en vue de sa présence dans le chef lieu le 24 octobre, le chef de l'État peut être exposé à « un risque d'actes de terrorisme en raison de la nature de l'événement et de l'ampleur de sa fréquentation ». Pas moins !

C'est pourquoi toute la zone entourant la préfecture est interdite à la circulation, et sont proscrits « l'usage de dispositifs sonores portatifs ou émanant de véhicules non dûment autorisés », une zone qui n'est autre que la destination finale de la manifestation annoncée par l'Intersyndicale des travailleurs de La Réunion !

Faut-il comprendre que Macron a les oreilles délicates et que les cris des travailleurs le terrorisent au point d’avoir besoin d’être autant rassuré ?

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