La Réunion : L’évasion fiscale : l’exemple de Maurice20/11/20172017Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

La Réunion

L’évasion fiscale : l’exemple de Maurice

La presse a fait ses gros titres récemment
sur l’évasion fiscale dont profitent
les plus grands groupes capitalistes.
En France, on compte parmi eux le
groupe LVMH, Total, Engie (ex GDFSuez),
Carrefour, etc. qui planquent
leur fric sur les places du Luxembourg,
de l’Ile de Malte, de l’île de Man, etc.
D’autres ou les mêmes ont choisi
de s’exiler dans l’Océan indien où
deux îles leur servent de refuge pour
échapper à l’impôt. Il s’agit des Seychelles
et de l’île Maurice. Cette dernière
voit transiter annuellement dans
ses banques quelques 630 milliards
de dollars, soit 10 fois le montant de
son PIB, appartenant aussi bien à de
gros trusts internationaux, qu’à des
politiciens véreux tels que l’ex-président
angolais ou des patrons de PME
françaises voulant échapper à l’impôt...
« en toute légalité » s’entend !
L’ONG Oxfam a ainsi calculé
qu’entre 100 et 300 milliards de dollars
étaient extorqués aux pays africains
ce qui contribue à maintenir ce
continent artificiellement et criminellement
dans le sous-développement.
La Communauté Européenne a
inscrit l’Ile Maurice sur sa liste noire
des paradis fiscaux, mais ferme
les yeux depuis des décennies sur
les agissements de ces grands fraudeurs
européens qui se moquent
comme d’une guigne de cette institution
qui lui obéit au doigt et à l’oeil !

Partager