En redressement judiciaire depuis juillet, le groupe Anovo (6000 travailleurs dans le monde dont 1100 en France et 375 à Brive) va être racheté par le fond d'investissement Butler auquel le tribunal de Beauvais a donné la préférence devant le groupe Regernesis.
Butler, spécialiste du rachat d'entreprises en difficulté qu'il revend rapidement après y avoir fait son miel et qui a investi dans le PSG, annonce d'ores et déjà 1000 suppressions d'emplois dont 300 en France et 150 à Brive.
Lundi, lors d'une réunion publique à l'initiative des syndicats d'Anovo, le député maire socialiste de Brive et les élus locaux promettaient de l'argent pour un « repreneur sérieux » qui garderait 300 salariés à Brive tandis que le responsable local des patrons de la métallurgie se faisait fort de trouver du travail aux futurs licenciés. Pour tous ces messieurs que des travailleurs soient licenciés, cela va de soi !
Les élus locaux de gauche ont déjà arrosé Anovo de plusieurs centaines de milliers d'Euros sans demander ce qu'ils sont devenus et ils sont prêts à recommencer avec Butler. Quant aux promesses du patronat, elles n'engagent que ceux qui y croiraient. Les travailleurs d'Anovo n'ont rien à attendre de tous ces gens-là !
Les patrons d'Anovo ont prétendu, après une augmentation du chiffre d'affaires du groupe pendant le premier semestre 2011, avoir une dette de 9 millions d'euros qui expliquerait la mise en vente du groupe. Leur soit disant dette, ils sont en train de s'en débarrasser mais par contre les travailleurs d'Anovo laissés sur le carreau risquent bien, eux, de s'y enfoncer dans les dettes et personne ne les paiera à leur place !
Alors, il n'y a aucune raison d'accepter ces licenciements !