Isle (Haute Vienne)

Chez Mongin, une semaine de grève pour les salaires.

Brève
06/07/2022

Piquet de grève chez Mongin

Depuis mercredi 29 juin , 15 des 26 ouvriers de la production (sur 40 salariés) de l'entreprise Mongin (outils coupants pour l'industrie) située au Mas des Landes à Isle, étaient en grève  pour des augmentations de salaires. Soutenus par la CGT locale, lundi 4 juillet, ils avaient décidé de "bloquer" l'entrée aux véhicules obligeant cadres, non-grévistes etc... à rentrer à pied dans l'entreprise.

  Ce qui les a mis en colère c'est que les patrons, demandant des efforts supplémentaires, avaient fait de vagues promesses puis sont revenus en arrière car" l'entreprise serait dans la difficulté"....malgré un bon chiffre d'affaire. Quant aux bénéfices, c'est top secret et les travailleurs n'ont pas de chiffres... "La loi devrait obliger à le savoir" dit l'un d'entre eux.Les salaires oscillent de 1300 à l'embauche à 1700€ pour les plus anciens.

 Mardi 5 juillet,le patron acceptait de discuter et proposait 70€ d'augmentation nette par mois pour tous et une augmentation de la prise en charge des tickets restaurant. Loin bien-sûr de ce que réclamaient les grévistes : + 200€ pour tous et la garantie d'une augmentation annuelle d' au moins 2%.  D'ailleurs sur le piquet de grève, certains grévistes remarquaient, à juste titre, qu'il leur faudrait en réalité + 100€ pour le plein chaque semaine donc 400€ par mois , que 2% par an, c' est loin de suffire vu l'inflation et que les salaires devraient suivre l'augmentation des prix.

 Fiers de leur mouvement, dans cette entreprise qui n'avait -paraît-il- jamais connu de grève en 200 ans d'existence, les 15 grévistes ont finalement décidé de reprendre le travail, conscients que sans leurs 6 jours de grève , le patron n'aurait rien donné du tout !

Limoges

Stationnement : la mairie rackette la population !

Brève
01/07/2022

Depuis le 1er juillet, la municipalité a étendu les zones de stationnement payant et augmenté le tarif des zones déjà payantes. 1400 places de quartiers éloignés du centre ville où réside une population très modeste voire très pauvre, la cité des Coutures ou le quartier Carnot-Marceau par exemple sont devenues payantes à 1,30€ de l'heure ou 16€ par mois pour les habitants ne possédant pas de garage. Dans les autres zones, déjà payantes, 1000 places voient leur tarif passer de 1,50€ à 1,80€ de l'heure, 250 de 1€ à 1,80€ et 4250 places de 1€ à 1,30€.

Selon l'adjoint au maire chargé de la voierie, l'extension de la zone payante viserait à  "dissuader les voitures ventouses" qui prendraient les places des habitants du quartier ! Il s'agit en fait d'un racket en bonne et due forme des habitants de ces quartiers souvent obligés d'avoir un véhicule pour aller travailler mais n'ayant pas les moyens d'avoir un garage et sûrement pas celui de payer pour se garer devant leur immeuble !

Cela va aussi pénaliser les salariés du commerce, de la restauration, les travailleurs de l'aide à domicile etc... qui viennent travailler au centre ville et qui devront choisir entre aller se garer encore plus loin de leur lieu de travail ou payer et encore payer !

Limousin

"L'or gris" et la grande misère de l'aide à domicile

Brève
27/06/2022

Dans la région limousin, où la proportion de personnes âgées est très importante, les besoins en aides à domicile sont croissants. Les conditions de travail des travailleuses et travailleurs à domicile sont devenues intenables, notamment depuis la crise sanitaire. Les salaires tournent autour du SMIC et à l'exception des associations qui privilégient un peu plus les temps complets, les entreprises lucratives d'aide à domicile multiplient les contrats courts et les temps partiels.

Il y a un total manque de contrôle des aides publiques attribuées à ces entreprises lucratives qui augmentent sans cesse les réductions du temps d'intervention au domicile et accordent des défraiements dérisoires voire inexistants pour les travailleurs. Comment peut-on demander à une intervenante de réaliser le lever, la toilette, l'habillage et le petit-déjeuner d'une personne dépendante en 20 ou 30 minutes ?

Les salariés, souvent des femmes, à temps partiel imposés, courent les petits contrats à droite à gauche et les CDD dans plusieurs structures, tandis que les retraités dépendants, qui doivent de plus en plus payer pour vivre les aides accordées ne suffisant pas, réduisent d'eux - même les heures de prestations.

L'état se désolidarise totalement de l'accompagnement de la fin de vie, en demandant sacrifice sur sacrifice aux aides à domicile et aux associations qui en dépendent, quand dans le même temps des groupes cotés en bourse font du profit sur la vie de femmes et d'hommes avec de l'argent public.

CHU de Limoges

A bas la mascarade de la certification !

Brève
11/05/2022

Mobilisation au CHU avant le Covid !

La sacro-sainte "certification", obligatoire auprès de la Haute Autorité de Santé Publique a débuté le lundi 9 mai au CHU de Limoges.

Un certains nombre de médecins , à l'appel du collectif inter - hôpitaux et soutenus par la CGT, ont décidé de la boycotter. De 70 à l'origine, ils sont maintenant près d'une centaine à avoir rejoint le mouvement, dont beaucoup de chefs de services.

Les critères à remplir pour être certifiés n'ont rien à voir avec ce qui serait nécessaire pour de véritables soins de qualité, pire même, ils écartent tous les problèmes de manque d'effectif et de lits. Selon l'un des chefs de service du collectif : "Des experts indépendants viennent dans un hôpital et utilisent un manuel de certification. Ce manuel complexe, préparé par le cabinet de conseil Cap Gemini pour 180.000 euros, compte 131 critères. C’est fait pour ne pas voir les vrais problèmes de l’hôpital."

Et il ajoute : "La certification de l'hôpital c'est l'orchestre du Titanic qui continue à jouer alors que le bateau coule !"

Limoges

Toujours moins de culture et de loisirs pour les couches populaires !

Brève
22/03/2022

L'un des cinq centres culturels menacés

La municipalité de Limoges a décidé de réduire de 35% le budget des Centres Culturels. A part celui de Jean Moulin, et comme c'est déjà le cas pour John Lennon, les centres n'auraient plus de finances pour leur programmation propre de concerts, spectacles etc... Ils seraient juste voués à accueillir des spectacles organisés par des structures associatives ou privés. En plus de çà, la plupart des "ateliers" comme les cours de langues, d'informatique, d'art, accessibles avec des droits d'inscription abordables, seraient supprimés avec les emplois qui vont avec !

Depuis 8 ans, la municipalité a déjà supprimé des festivals gratuits (Musique au musée), elle a fermé des piscines de quartier (Beaubreuil), elle a rendu payante l'entrée à la Bibliothèque multimédia pour les usagers résidents hors de la communauté urbaine.

Des usagers, des travailleurs des centres et des artistes y intervenant, ont décidé que trop c'est trop et ont déjà organisé deux rassemblements. Il faut que la protestation s'étende !