Limoges

Un toit pour les migrants !

Brève
10/12/2021

Jeudi 9 décembre à 18h, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés devant la préfecture de Limoges à l'appel de l'association de défense des migrants "Chabatz d'entrar" qui a monté symboliquement des tentes devant le bâtiment préfectoral. Après leur expulsion musclée en Juillet d'un lieu où ils étaient installés depuis 2 ans, pendant tout l'été une centaine de migrants dont une cinquantaine de mineurs ont été hébergés ici ou là par de généreux particuliers.

Avec l'arrivée de l'hiver, Ils étaient sur le point de s'installer de façon plus pérenne dans un local désaffecté depuis des années et remis en état. Une société de gardiennage les a délogé et a soudé les accès du local . Le 115 est régulièrement saturé et malgré les hébergements "militants" proposés par des sympathisants de "Chabatz d'entrar", certains se retrouvent encore une fois à la rue par une température glaciale.

Après la première expulsion, la préfecture avait régularisé 30 personnes, elle a proposé aux autres ....le retour dans leur pays d'origine et elle n'en démord pas. Les manifestants et "Chabbatz d'entrar " ont demandé à la préfecture l'ouverture d'un centre d'hébergement de 200 places, pour que personne ne soit à la rue.

Pour les travailleurs et les pauvres qui fuient la guerre ou la misère les libertés de circulation et d'installation doivent être un droit fondamental. A commencer par le droit d'avoir un logement digne de ce nom.

Le refus du préfet de leur procurer un toit est ignoble. Une manifestation est de nouveau prévue dans le cadre de la journée internationale des migrations samedi 18 décembre.

Hôpital de Brive la Gaillarde (19)

Triste cinéma

Brève
06/12/2021

L'hôpital de Brive est en plan blanc niveau 2 depuis le 20 novembre : les personnels de toutes  catégories sont surbookés, avec suppression de congés, rappel sur les repos et les congés etc... La direction en a rajouté en engageant deux comédiens pour "tester l'accueil" dans six services en jouant les patients, soit- disant en vue de la certification 2020 !

L'un d'eux a tellement bien joué son rôle qu'il a accaparé non seulement une administrative chargée de l'accueillir mais aussi des infirmiers et un médecin accourus pour protéger la secrétaire qui semblait avoir affaire à un dangereux psychopathe ! "Police secours" a même été appelé pour savoir si des patients désorientés n'étaient pas recherchés !

Il paraît que cette méthode "d'évaluation de la qualité" est courante dans beaucoup d'entreprises ce qui est inacceptable ! Mais faire perdre du temps avec des "patients mystère" au personnel hospitalier épuisé, en sous-effectif et qui peine à faire le plus urgent est d'un mépris révoltant !

La direction avait prévu de remettre çà en février, mais le personnel de Brive et les syndicats s'y opposent et ils ont bien raison !

Hôpital de Saint-Junien (Haute Vienne)

Maternité : faute de moyens on ferme boutique !

Brève
10/11/2021

Faute de personnel médical, l'hôpital de Saint Junien a du fermer sa maternité jusqu'au 15 novembre : pour faire suivre leur grossesse, pour accoucher , pour une consultation d'urgence, pour un IVG, les patientes devront se débrouiller pour se rendre au CHU de Limoges ou... demander conseil au 15 !

Le manque de médecin-obstétricien dans cet hôpital sévit depuis longtemps avec tout ce que cela veut dire de dégradation des conditions de travail et des prises en charge... et sans que l'ARS ne lève le petit doigt. Et aujourd'hui on en est arrivé carrément à l'impossibilité totale d'accueillir les patientes, mettant en danger les futures mamans et les nouveaux nés !

Pour justifier la situation dans les hôpitaux, le gouvernement a beau jeu d'invoquer la pandémie ! Mais ce qui se passe à Saint Junien comme la récente mobilisation des sage-femmes, démontre que ce qui est en cause c'est la politique hospitalière menée depuis des années. Une politique d'économies drastiques que ce gouvernement a encore aggravé en maintenant tous les quotas et numerus clausus de soignants, en continuant à fermer des services et des lits, pendant qu'il arrose le grand patronat à coup de milliards !

Haute Vienne

C'est la mise à la rue des travailleurs non vaccinés qui est inacceptable !

Brève
02/11/2021

Le conseil départemental de la Haute Vienne fait partie des 16 qui refusent de financer le RSA que le gouvernement vient de décider d'octroyer aux travailleurs suspendus et privés de salaire pour non -vaccination. Il y a un an déjà, le président socialiste s'alarmait d'une augmentation importante du nombre de bénéficiaires du RSA que le département peinait à financer en l'absence de compensation suffisante de l'Etat et c'est ce qui motive son refus aujourd'hui.

Cette polémique sur le RSA vise à pointer du doigt encore une fois les travailleurs méfiants vis à vis du vaccin et sert de diversion dans une période où les attaques anti-ouvrière se renforcent !

Ce n'est pas d'un RSA de misère dont ont besoin les travailleurs suspendus : ces travailleurs doivent conserver ou retrouver leurs emplois et le salaire qui va avec, un point c'est tout , en particulier dans les services de santé où le manque de personnel est dramatique.

Limoges

La manifestation du 5 octobre

Brève
06/10/2021

Malgré la météo et sous une forêt de parapluies, pas loin d'un millier de manifestants ont battu le pavé à Limoges mardi matin. Il y avait des délégations de beaucoup d'entreprises : des différents hôpitaux, des cheminots, des territoriaux, de chez Madrange. Mais le groupe le plus important était constitué par ceux de Legrand qui arboraient fièrement leur banderole rouge.

Et toujours malgré la pluie, çà discutait beaucoup : de l'augmentation des prix et de la nécessité d'imposer l'augmentation des salaires, de la réforme du chômage, de l'explosion de la précarité dans les entreprises et l'avenir des jeunes, des nouvelles menaces sur la retraite. Mais aussi de de la frilosité des directions syndicales, du ras le bol de l'émiettement des luttes etc...

En tous cas, ceux qui étaient là étaient conscients d'ouvrir la voie à la contestation et en étaient assez fiers...