Fermeture des bureaux de Poste

Une société timbrée

Brève
18/09/2022

Une centaine de personne a manifesté samedi 17 septembre pour demander la réouverture 6 jours sur 7 du bureau de poste de Moulins-les-Metz à Petit-Châtel. La Poste - qui a fait en 2021 2,1 milliards de profits - a d’abord supprimé le poste de conseiller financier, puis n’a pas remplacé la dernière employée partie en retraite fin 2021.

Du coup, le bureau est tenu par des employés d’autres bureaux et dès qu’il manque quelqu’un… il est fermé !Et pourtant il dessert une population de 12 700 habitants.

Embaucher des postiers, c’est pas la politique des gouvernements au service des capitalistes.

Pompiers de Metz

Pour le matériel et l’embauche il y a le feu !

Brève
18/09/2022

Depuis le 1er septembre les pompiers du SDIS ont fait grève. Jeudi 15, ils ont manifesté à la Préfecture à l’appel de la Cgt.

Certaines ambulances ont plus de 200 000 km, il y a 50% de camions en moins en 10 ans ; les interventions pour départ de feux d’habitations se font avec 4 pompiers au lieu de 6 !

Globalement dénonce la Cgt « le SDIS de Moselle a subi une réorganisation qui a sorti l’humain et l’a remplacé par la rentabilité ».

C’est vrai pour toute la société. D’où l’urgence que ce soient les travailleurs, les producteurs, qui dirigent la société. Ils feraient bien mieux et plus efficacement.

Nancy

Nouvelle manifestation de jeunes travailleurs migrants

Brève
01/09/2022

La manifestation s'est arrêtée un temps sur la Place Stanislas

A l’appel du collectif de jeunes sans-papiers et avec le soutien de RESF (Réseau Education Sans Frontières), les jeunes travailleurs migrants de Nancy ont manifesté pour la seconde fois ce mercredi 31 août pour obtenir leur régularisation.

Tout comme le 4 août, cette manifestation a rassemblé une centaine de jeunes. Les slogans « Solidarité ! », « On veut des papiers ! », « On veut du travail ! » étaient repris avec détermination et la marche a sillonné les rues de Nancy jusqu’à la Préfecture à un rythme soutenu dans une ambiance communicative.

Les jeunes, dont la plupart sont maintenus délibérément dans l’attente de leurs papiers depuis qu’ils sont majeurs, ne peuvent même plus travailler et risquent l’expulsion (certains sont sous la menace d’une OQTF – Obligation de Quitter le Territoire Français). Loin de se résigner, ils sont conscients que c’est en se montrant et en maintenant la pression sur les autorités qu’ils peuvent les faire bouger.

La préfecture, qui les ignorait totalement jusque-là, a informé le conseil départemental d’une mesure concernant 38 d’entre eux. Tout cela reste à confirmer et c’est peut-être un premier recul que les jeunes doivent à leur mobilisation. Ils sont bien conscients que la lutte ne fait que commencer et ont prévu de se retrouver pour préparer la suite.

CHS Jury

Fermeture de lits, société malade

Brève
28/08/2022

Mardi 16 août, des banderoles étaient sorties pour dénoncer la fermeture de 17 lits dans un unité de soin à l’hôpital psychiatrique de Jury. Il manquerait une soixantaine de soignants.

Les jeunes se bousculent pour s’inscrire aux écoles d’infirmières, ou encore en étude de médecine. Mais le nombre de places est limité. Et nombreux sont ceux qui pourraient aider et travailler dans les hôpitaux et les maisons de retraite, si les conditions de travail et les salaires n’étaient pas aussi mauvais.

Une société qui ne sait pas s’occuper des malades et des personnes âgées est à changer. C’est aux travailleurs de le faire, et ils la feraient bien mieux tourner que les capitalistes.

Nancy

Les jeunes migrants se mobilisent

Brève
17/08/2022

Environ 120 jeunes migrants ont manifesté à Nancy aux slogans de « on veut du travail » ou encore « on veut des papiers » dans une ambiance dynamique et combative jeudi 4 août. Leur mouvement est passé dans les médias, où la situation de ces jeunes travailleurs a pu un peu se faire connaître.

Lorsque les migrants mineurs arrivent en France, ils sont pris en charge par le conseil départemental pour régulariser leur situation et leur permettre de travailler ou de suivre une formation. Mais à leur majorité, ils ne sont plus suivis. Chacun commence alors à avoir des soucis pour renouveler ses papiers offrant ainsi une main d’œuvre sans droit au patronat, exploitable a merci.

Généralement, les problèmes arrivent individuellement, et se déroulent sur le long terme, la préfecture leur donnant de faux espoirs, avec des recours sans fin. La justice leur reproche de « ne pas être assez intégré » (car célibataire !) et de « prendre la place des Français au travail ».

Ce qui a provoqué ce mouvement spontané, c’est que la préfecture a attaqué une cinquantaine migrants d’un coup : tous les jeunes se sont contactés et se sont regroupés devant la préfecture. Les associations, et eux-même, n’en revenaient pas.

Depuis, plus d’une centaine de jeunes se sont réunis et discutent de comment réagir collectivement, afin de forcer la préfecture à régulariser leur situation. Tout ce qu’ils veulent, c’est avoir le droit de continuer à travailler. Ce regroupement a fait réagir le conseil départemental qui souhaite négocier avec la préfecture.

Cela a donné envie à d’autres jeunes travailleurs de rejoindre la mobilisation. Bien conscients que la lutte ne fait que commencer, la mobilisation continue de s’organiser. Les jeunes se sont déjà regroupés pour planifier d’autres mobilisations, et se posent le problème de se faire connaître, afin de faire pression sur le conseil départemental. En tout cas, ils sont décidés à agir par eux mêmes pour obtenir les papiers et le droit de vivre et de travailler ici.