Vendin-le-Vieil (Lens)

Magazin-dépot But en grève

Brève
30/11/2023

Depuis mardi matin 28 novembre, sur le magasin-dépot But de Vendin-le-Vieil (Lens), un petit groupe de salariés du dépôt a décidé d'arrêter le travail. Ras le bol d'être en sous effectif et de devoir courir pour satisfaire les clients. Ras le bol qu'en plus de la charge de travail qui augmente, de tondre les pelouses et de devoir nettoyer les bennes, tout ça pour un salaire au ras des pâquerettes, avec des augmentations légales qui sont loin de couvrir l'inflation.

Le patron dit qu'il ne trouve personne pour embaucher, mais il a trouvé immédiatement des responsables pour venir bosser depuis que le dépôt est à l'arrêt. Le groupe Mobilux qui possède But a racheté récemment le groupe Conforama. Alors il y a largement de quoi embaucher et augmenter les salaires.

Mondelez - Jussy (Aisne)

Grève sur les salaires

Brève
30/11/2023

Les salariés de Lu (Mondelez) à Jussy suivent le mouvement de grève qui a lieu dans toutes les usines du groupe.

La revendication est de 250 euros en plus par mois pour tous.

La direction a proposé 3,5 %, soit 70 euros pour les plus bas salaires de l’usine.

Depuis, elle prétend répondre à la revendication des salariés en rajoutant des dixièmes de pour cent et une hausse de la prime carburant annuelle.

C’est bien en dessous des augmentations de prix des produits courants et des différentes dépenses contraintes.

Et les résultats du trust de l’agroalimentaire Mondelez démontrent qu'il y a largement de quoi payer !

Catensys Calais (ex-Schaeffler)

Licenciements au nom de la transition écologique

Brève
25/11/2023

L’usine Catensys (ex-Schaeffler) qui emploie 250 travailleurs pour fabriquer des chaînes de distribution pour moteurs thermiques devrait être touchée par des licenciements. Déjà en septembre, les contrats de 130 intérimaires avaient été arrêtés.

C’est la transition écologique et la prochaine interdiction des moteurs thermiques qui sont invoquées pour justifier ces licenciements, dont le nombre prévu est encore inconnu.

Les capitalistes de l’automobile comme les autres n’en ont rien à faire de l’écologie. Pour eux, la soi-disant « transition écologique » n’est qu’une manière de plus de faire des profits et de toucher des subventions, avec la complicité des politiciens.

Les travailleurs n’ont pas à en faire les frais !

Calais Prysmian-Draka

Les travailleurs ne sont pas des kleenex !

Brève
25/11/2023

Lundi 20 novembre, la direction a annoncé la fermeture du site de Calais qui produit de la fibre optique et dans lequel travaillent plus d’une centaine de salariés. La direction prétexte la baisse des commandes liée à la fin du déploiement de la fibre en France.

Les travailleurs n’ont aucune raison d’accepter de perdre leur gagne-pain alors que le groupe Prysmian est une multinationale qui a réalisé plus de 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Il y aurait largement de quoi répartir la production entre les différentes usines, et maintenir tous les emplois.

Tant que les capitalistes dirigeront l’économie, la vie et les emplois des travailleurs dépendront de leurs choix et de leurs profits. Pour que chacun puisse gagner sa vie sans peur du lendemain il faudra que les travailleurs organisent l’économie eux-mêmes, en fonction des besoins de tous.

Emmaüs Saint-André-Lez-Lille

La police veut intimider les grévistes

Brève
25/11/2023

Depuis le 1er juillet, les travailleurs d’Emmaüs de la Halte Saint-Jean sont mobilisés pour dénoncer leurs conditions de travail et pour réclamer d’être régularisés. Ni la direction d’Emmaüs, ni la préfecture n’ont donné de réponse aux revendications des grévistes depuis juillet. Depuis, leur mobilisation a fait tache d’huile dans d’autres haltes Emmaüs de la région.

Jeudi 24 novembre vers 6h, la police est violemment intervenue dans les locaux où ces travailleurs logent avec leurs familles et qu’ils occupent depuis le début de la grève. Plusieurs grévistes ont reçu des coups et ont été aspergés de gaz lacrymogène. Au cours de l’intervention, le matériel servant à l’installation de leur piquet de grève a été enlevé par la police qui a aussi arraché leurs banderoles et saisi leur caisse de grève. Le gouvernement est toujours prompt à envoyer la police contre des travailleurs qui défendent leurs droits, comme le font ceux d’Emmaüs depuis 147 jours.

Depuis jeudi, de nombreuses personnes sont venues soutenir les travailleurs d’Emmaüs face à la police qui est restée jusqu’au soir empêchant les grévistes de sortir des locaux d’Emmaüs.

Cette tentative d’intimidation n’a pas entamé la détermination des grévistes d’Emmaüs. Depuis, ne pouvant plus maintenir leur piquet dans la rue, ils le maintiennent derrière la grille d’entrée du bâtiment et se succèdent pour taper sur des grosses caisses sous les yeux et surtout sous les oreilles des policiers postés là. Une façon de dire que les méthodes de la police ne feront pas taire ces travailleurs en lutte pour leurs droits et leurs régularisations !