DCX Chrome - Marly

En grève pour les salaires

Brève
19/03/2017

Vendredi 17 mars, un tiers des ouvriers de DCX Chrome à Marly se sont mis en grève pour les salaires. Ils réclament 50 euros brut d’augmentation. La direction a eu le culot de ne proposer que 0,9 % d’augmentation générale, et 0,6 % individuelle. C’est-à-dire 11 à 19 euros par mois pour un salaire de 1 300 euros… Une misère !

L’usine DCX a été largement bénéficiaire en 2016. Quant au groupe Delachaux, auquel elle appartient, il réalise 906 millions de chiffre d’affaires. La famille Delachaux était classée 74ème fortune française en 2014, fortune estimée à 740 millions d’euros.

Par exemple, si le groupe augmentait tous ses salariés dans le monde (3 200) de 300 euros, cela représenterait moins de 12 millions par an… Alors, Delachaux a largement de quoi augmenter tous les salaires !

Grande-Synthe

Le camp prolongé

Brève
19/03/2017

Après avoir hésité à démanteler purement et simplement le camp de réfugiés de Grande-Synthe, l’État a décidé de le reconduire pour 5 mois. Ouvert il y a un an, il devait accueillir 700 personnes, mais aujourd’hui le double doivent cohabiter dans des bâtiments dégradés.

Les réfugiés sont des survivants qui ont traversé l’enfer et cherchent juste à gagner l’Angleterre pour y vivre et travailler. Tout ce que l’Europe leur offre, ce sont des camps surpeuplés, où ils dépendent de passeurs qui les rackettent.

Les capitalistes se font édifier des palais, ils se disputent la construction de stades ou de bâtiments qui leur rapportent des super profits, mais il reste des milliers de mal logés, de squats et de bidonvilles et des réfugiés entassés dans des camps.

Il est urgent de prendre sur les profits pour construire des logements dignes pour tous ceux qui en ont besoin. Et il faudra se débarrasser de ce capitalisme qui ne génère que guerre et misère pour la majorité des populations.

 

Hauts de France

Clause Molière : Tartufe a fait des petits !

Brève
17/03/2017

Avant la région Île-de-France, la région Hauts-de-France avait été la deuxième région après le Pays de Loire à adopter en avril 2016 la clause « Molière » qui consiste à imposer le français sur les chantiers publics ou à faire appel à un interprète.

Il n'y a besoin de parler la même langue pour comprendre que le patronat tient le même langage de recherche du profit maximum dans le monde entier et que les travailleurs peuvent apprendre à dire chacun à leur manière « prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

Migrants à Calais

L’action inhumaine des autorités

Brève
09/03/2017

Après avoir envoyé des huissiers, la maire Les Républicains de Calais, Natacha Bouchart, a pris le 2 mars un arrêté pour empêcher les bénévoles des associations de distribuer des repas aux migrants.

Ceux-ci recommencent à arriver par centaines depuis le démantèlement du bidonville en octobre dernier par le gouvernement. Face à eux, la maire de droite de Calais ne fait qu’enfoncer le clou de la politique gouvernementale. En effet, tout en déclarant ne pas vouloir empêcher toute distribution de repas, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, venu sur place la veille de l’arrêté municipal, s’était montré déterminé à s’opposer fermement à tout dispositif d’accueil qui « fait fixation » et constitue « un appel d’air ». Non seulement le gouvernement n’a mis en place aucun dispositif d’urgence, mais il ne reste pas inactif puisque les contrôles par les CRS se multiplient, contraignant les réfugiés à se cacher.

Heureusement, les associations ont réagi dès la parution de l’arrêté municipal. Rappelant qu’elles « font ce travail parce que l’État et les collectivités publiques ne respectent pas leurs propres obligations, en termes de lois et d’humanité », elles se sont déclarées « résolues à continuer leur action et leurs distributions ».

Salaires

Pas un salaire à moins de 1 800 €

Brève
09/03/2017

Dans plusieurs entreprises de la région des travailleurs sont en grève pour les salaires, comme à Enedis à Saint-Omer, où la direction propose 0 % d’augmentation, ou à Simmons à Saint-Amand, où la direction ne propose qu’un rattrapage de 0,5 %.

Tous les ans les prix augmentent, les impôts augmentent, les profits des actionnaires et patrons augmentent… mais nos salaires restent au plancher. Même l’Organisation Internationale du Travail dit que dans le monde entier, les salaires augmentent moins que la productivité.

Nous aussi on fait nos comptes : après avoir payé le loyer, l’électricité, le transport, les assurances, etc, il ne reste plus rien. Il faut 300 € d’augmentation et, pour vivre, un minimum de 1 800 € net par mois. Aucun salaire et aucune pension ne devrait être en dessous.

L’argent existe, il faut seulement prendre sur les profits !