Sevelnord

Bienfaitrice de l’humanité ?

Brève
07/03/2017

Dans la presse, Sevelnord se vante d’embaucher des jeunes et d’aider des allocataires du RSA à reprendre contact avec le travail.

Mais il ne s’agit pas d’embauches. Il s’agit de contrats temporaires pour l’exploitation de travailleurs à peu de frais grâce aux aides de la Région et de l’Etat.

Parfois même, il s’agit de travail carrément gratuit pendant 7 semaines, soi-disant pour des « stages d’insertion ».

Au contraire, il faut des vraies embauches, avec un vrai salaire mensuel d’au moins 1 800 €, car c’est de cela que tout le monde a besoin pour vivre !

Arjo-Wiggins (Wizernes) et Stora Enso (Corbehem)

L’État complice des actionnaires des papeteries pour fermer les deux usines

Brève
07/03/2017

Début Janvier, le syndicat CGT d’ArjoWiggins et l’association des ex-salariés de Stora Enso ont obtenu du président du Tribunal de Grande Instance de Lille une perquisition au siège de Sequana et de Stora Enso dans le but de mettre à jour des preuves de la volonté de ces deux sociétés d’empêcher tout projet de reprise de l’activité de ces deux usines. Ils appelaient aussi à manifester le mardi 7 mars à Lille pour dénoncer la démarche des deux groupes d’annuler les perquisitions.

En 2014, chacun de ces deux groupes décidait de fermer son usine du nord de la France, avec 350 suppressions d’emplois à Corbehem et 320 à Wizernes.

Trois ans plus tard, avec un piquet devant l’usine tenu par la CGT, les machines de l’usine Arjo-Wiggins n’ont toujours pas été démantelées, malgré les tentatives de la direction.

L’hypothèse d’une reprise de l’activité n’est toujours pas abandonnée mais elle est, pour l’instant, empêchée par le refus du groupe Sequana (dont 35% des actions sont détenues par l’Etat) de vendre le site.

Alors que des centaines d’emplois ont été supprimés avec la complicité des gouvernements successifs de Hollande, les patrons des papeteries continuent à augmenter leurs profits en limitant la production de papier.

La moindre des choses seraient de prendre sur leurs profits passés et présents pour maintenir les emplois et de les empêcher de nuire.

Montée du Front national ?

droite et gauche responsables

Brève
05/03/2017

Xavier Bertrand a réuni en urgence les élus de la région pour discuter de la candidature de François Fillon. L’un d’eux dénonce «  jusqu’à présent ce sont les socialistes qui faisaient monter le Front national, maintenant c’est nous. J’ai honte de ma droite ». En fait, gauche et droite y participe de la même façon en ayant dégoûté les travailleurs par une politique en faveur du grand patronat et des attaques contre les travailleurs. Et certains politiciens n'hésitent pas à reprendre les idées les plus réactionnaires de Marine Le Pen comme lors du premier tour de la dernière campagne de Xavier Bertrand. Pour les travailleurs, ces idées qu’elles soient portées par les uns ou les autres, sont des poisons qui renforce la division au sein de la classe ouvrière dans une période où au contraire elle a besoin de rester unie pour lutter et défendre ses conditions de vie.

Hauts de France

Aux travailleurs d'imposer leur façon de voir les choses !

Brève
05/03/2017

statistiques emplois

Selon une étude de la Banque de France et de la Chambre de commerce de la région, les dirigeants d'entreprises seraient optimistes.

La population ouvrière n’a pas les mêmes raisons de se réjouir car face aux 90 737 emplois disparus depuis 2008 sur la région, un peu moins de 20 000 ont été créés et la soi-disant amélioration constatée par ces organismes vient essentiellement de l’intérim. C’est dire la fragilité de ces embauches.

L’optimisme des dirigeants vient des montants des bénéfices obtenus aussi bien par les aides de l’État et des collectivités que par le renforcement de l’exploitation.

Ce sont les travailleurs qui peuvent imposer que ces bénéfices servant à financer la répartition du travail entre tous sans perte de salaire.

Gare de triage ferroviaire de Somain abandonnée ?

L’État met la route au service des profits capitalistes

Brève
05/03/2017

Le train serait trop cher et pas assez souple pour les patrons dont les seuls soucis sont plus de profit, tout de suite, quelles qu’en soient les conséquences !

Le trafic de fret géré par la SNCF et ses concurrents ne cesse de régresser dans le pays, les voies de chemin de fer desservent de moins en moins d’entreprises, avec comme conséquences la disparition de gares de triage, la suppression de personnel des chemins de fer et en contrepartie l’encombrement et l’usure des routes par les multitudes de camions et la pollution qui s’en suit.

Tout ça parce que les entreprises de transport n’assument qu’une faible partie du coût des routes, des autoroutes et du coût de la pollution. Alors bien sûr ce sont les profits qui augmentent, au détriment de toute la population.

La gare de triage de Somain serait en voie d’abandon par la SNCF, pour être transférée à Grande-Synthe, près du port de Dunkerque, aggravant encore la disparition d’emplois dans le Douaisis alors que le chômage y est déjà très élevé.

Ce qui serait socialement utile, c’est la multiplication des transports ferrés, globalement plus économiques que la route, et donc la multiplication des voies de chemin de fer et de gares. En contraignant les entreprises à les utiliser !

Bien sûr, cela supprimerait des emplois induits par le transport routier, mais plutôt que d’opposer un secteur à l’autre, une corporation à une autre, il faut imposer un partage du travail entre tous et une reconversion des professions sans qu’il y ait de perte de salaire.

En supprimant les cadeaux aux entreprises et en prenant sur les profits des entreprises et des banques, l’État aurait largement les moyens de cette politique.