Gare de triage ferroviaire de Somain abandonnée ?

L’État met la route au service des profits capitalistes

Brève
05/03/2017

Le train serait trop cher et pas assez souple pour les patrons dont les seuls soucis sont plus de profit, tout de suite, quelles qu’en soient les conséquences !

Le trafic de fret géré par la SNCF et ses concurrents ne cesse de régresser dans le pays, les voies de chemin de fer desservent de moins en moins d’entreprises, avec comme conséquences la disparition de gares de triage, la suppression de personnel des chemins de fer et en contrepartie l’encombrement et l’usure des routes par les multitudes de camions et la pollution qui s’en suit.

Tout ça parce que les entreprises de transport n’assument qu’une faible partie du coût des routes, des autoroutes et du coût de la pollution. Alors bien sûr ce sont les profits qui augmentent, au détriment de toute la population.

La gare de triage de Somain serait en voie d’abandon par la SNCF, pour être transférée à Grande-Synthe, près du port de Dunkerque, aggravant encore la disparition d’emplois dans le Douaisis alors que le chômage y est déjà très élevé.

Ce qui serait socialement utile, c’est la multiplication des transports ferrés, globalement plus économiques que la route, et donc la multiplication des voies de chemin de fer et de gares. En contraignant les entreprises à les utiliser !

Bien sûr, cela supprimerait des emplois induits par le transport routier, mais plutôt que d’opposer un secteur à l’autre, une corporation à une autre, il faut imposer un partage du travail entre tous et une reconversion des professions sans qu’il y ait de perte de salaire.

En supprimant les cadeaux aux entreprises et en prenant sur les profits des entreprises et des banques, l’État aurait largement les moyens de cette politique.

Calais

Harcèlement contre les réfugiés et ceux qui les aident

Brève
02/03/2017

Depuis janvier, des migrants reviennent à Calais dans l’espoir de passer en Angleterre. Ils seraient près de 500, survivant dans des conditions pires qu'avant le démantèlement du bidonville.

La maire de Calais, Natacha Bouchart, prompte à flatter les préjugés xénophobes, a déclenché une guérilla contre le Secours Catholique, tentant de l’empêcher d’installer sur son terrain des douches destinées aux migrants. Elle a même fait poser devant l'entrée un conteneur à ordures pour bloquer le portail… que la justice lui a enjoint de retirer.

Depuis, des fourgons de CRS sont postés là en permanence, embarquent des migrants qui viennent s’y doucher, traitent les bénévoles comme des délinquants ou des passeurs.

Voilà que le Secours catholique est devenu une dangereuse association menaçant l'ordre public à Calais !

Mais cette ignominie soulève l'indignation et la solidarité de ceux qui sont déterminés à traiter humainement les migrants.

Bombardier - Crespin

La direction fait un pas en arrière

Brève
18/02/2017

Depuis le début de semaine, un bras de fer est engagé entre les ouvriers de l'usine Bombardier de Crespin et la direction de l’usine. 

Le groupe Bombardier, géant mondial du matériel ferroviaire et aérospatial, a réalisé 16 milliards d'euros de revenus en 2016 et vient de signer un contrat juteux pour la production de nouveaux RER parisiens. Comme si ça ne suffisait pas, le groupe a touché des millions d'euros en France, dans le cadre du CICE, et 350 millions d'euros de la part du gouvernement canadien début février.

A l'heure des négociations salariales obligatoires, la direction a proposé une augmentation de salaire de 20 euros net aux salariés du site, plus 0,7% individuel.

Aucun des syndicats n'a voulu signer cette proposition dérisoire au vu des résultats du groupe ! Quelle a été l'attitude de la direction ? Elle a décidé seule d'une augmentation inférieure à sa première proposition et a claqué la porte des négociations. Voilà un bel exemple de "dialogue social"!

En réaction, des centaines d'ouvriers se sont mis en grève, se sont réunis et ont bloqué un carrefour routier à proximité. Finalement, la direction accepte de revenir à la table des négociations dès lundi.

La lutte collective a commencé à faire ravaler son arrogance à la direction !

Marine Le Pen en visite dans le Denaisis bis

La trumperie fait son chemin…

Brève
27/01/2017

Marine Le Pen, à propos de Whirpool qui veut délocaliser son usine d’Amiens en Pologne

MLP : « Il y a un seul moyen : casser l’intérêt que les entreprises ont à délocaliser. Elles le font pour pouvoir fabriquer à l’étranger des produits à bas coûts qu’elles revendront en France avec une marge supplémentaire. Il faut évidemment mettre des droits de douane qui les privent de ce bénéfice ! C’est exactement ce qu’a fait Donald Trump pour rapatrier Chrysler sur le territoire américain en le menaçant de droits de 35 %. »

LO : En réaction les pays étrangers en feront autant, en augmentant les taxes sur les produits fabriqués en France et vendus chez eux ! Les entreprises françaises vendront moins, licencieront… et le chômage augmentera ! Marine Le Pen prend l’exemple de Donald Trump, tout juste en fonction, qui s’agite beaucoup… Mais on verra les résultats négatifs de sa politique, pour les travailleurs et la population ouvrière, dans quelques mois ou quelques années.

 

MLP : Le protectionnisme, c’est adapter chaque décision de droits de douanes à une situation particulière pour réindustrialiser le pays. On ne va pas mettre des droits de douanes sur le café, on n’en produit pas ! »

LO : Mais si on met des droits de douane sur les automobiles importées, vu qu’on en produit, on payera plus cher les Volkswagen, les Ford et autres marques. Ce qui fait que Peugeot et Renault pourront eux aussi augmenter leur prix pour augmenter les profits de leurs actionnaires, car le capitalisme c’est la course aux profits quels qu’en soient les conséquences. Le protectionnisme ne résout rien, le problème ce ne sont pas les autres pays, c’est le capitalisme.

 

Jacky Boucot, conseiller municipal à Denain

Marine Le Pen en visite dans le Denaisis

Mensonges, mensonges, mensonges…

Brève
27/01/2017

Commentaires sur ses déclarations dans un article de la Voix du Nord

MLP : « Une dépréciation [du franc] n’agit que quand vous commercez à l’international, ce qui n’est pas le cas de la majorité des retraités ! En réalité cette nouvelle monnaie ne changera strictement rien pour l’immense majorité des Français. »

LO : Sauf que tous les prix des produits importés augmentent et que tous les retraités et tous les salariés payent cette dépréciation monétaire par une augmentation des prix, comme cela s’est produit à chaque fois dans le passé.

MLP : Une des mesures phares sera la redistribution à toutes les petites retraites et salaires de moins de 1 500 € de la contribution sociale à l’importation de 3 % sur l’intégralité des produits et services importés en France. »

LO : Face à une cette taxe sur les importations, les entreprises augmenteront leurs prix pour maintenir les profits des actionnaires. Comme Marine Le Pen ne compte pas s’en prendre aux profits des actionnaires, c’est la grande majorité de la population, les ouvriers, chômeurs et retraités qui paieront l’augmentation des prix.

Jacky Boucot, conseiller municipal à Denain