Manifestation contre les violences faites aux femmes- Laon (Aisne)

Succès de la manifestation

Brève
28/11/2022

Samedi 26 novembre, une centaine de personnes ont manifesté dans les rues de Laon contre les violences faites aux femmes, à l’appel du collectif NousToutes 02.

Elles ont dénoncé les plus de 120 féminicides qui ont déjà eu lieu en 2022, le nombre de viols ou de tentatives de viol qui a augmenté, les violences domestiques, le harcèlement sexuel, les difficultés rencontrées par les femmes qui veulent porter plainte.

Pour transformer véritablement les rapports hommes-femmes, il faudrait renverser cette société basée sur le fric et les relations d’exploitation.

Avec la crise économique qui s’aggrave, les plus précaires seront les premiers touchés, et ce sont bien souvent des femmes. Elles feront partie de ceux qui feront le plus les frais des attaques du gouvernement contre les droits des chômeurs, ou contre les retraites.

Le gouvernement prétend qu’il fait du combat contre les violences vis-à-vis des femmes une priorité, mais il est loin d’y consacrer les moyens humains et matériels nécessaires, notamment concernant l’hébergement d’urgence des femmes qui quittent leur domicile.

Cette manifestation réussie était un encouragement à discuter et à convaincre autour de nous que les droits que nous avons ont été imposés par la lutte, et que pour les garder ou en gagner de nouveaux, il faudra à nouveau des luttes dans lesquelles les femmes devront prendre toute leur place.

Bayer – Marle (Aisne)

Pour les salaires

Brève
26/11/2022

Deux débrayages ont eu lieu ces derniers jours pour exiger que les propositions de la direction dans le cadre des négociations anuelles obligatoires soient revues à la hausse.

Les ouvriers ont largement fait grève, rejoints par des employés des bureaux.

La direction a un peu reculé, l'augmentation générale passant de 3,6% à 4% avec un minimum de 120 euros pour les plus bas salaires au lieu de 80 euros initialement prévus. Et la prime, dite Macron, passe de 600 euros à 1000 euros.

Le groupe a largement les moyens de prendre sur ses bénéfices pour augmenter les salaires.

Et le fait que Bayer recule si vite, même si c'est modestement au vu de l'augmentation de l'énergie et des prix des produits alimentaires, le démontre

C'est un encouragement pour tous à faire que l'augmentation des salaires et que ceux-ci suivent les hausses de prix deviennent des revendications à imposer par l'ensemble des travailleurs.

ADARS – Oise

Le 115 aux abonnés absents de la prime Ségur

Brève
21/11/2022

Une journée nationale de ceux qui répondent au 115, qui sont 9 dans l’Oise pour répondre à 60 000 appels, a été organisée mardi 15 novembre pour revendiquer la prime Ségur de 183 euros.

Ces salariés de l’Association départementale d’accueil et de réinsertion sociale (ADARS) ne la touchent pas alors que, répondant en particulier aux appels des sans-abris, ce sont bien des travailleurs sociaux.

La mesquinerie et la pingrerie de l’État pour maintenir les salaires au plus bas n’ont pas plus de limites que sa générosité à arroser les riches et empêcher de taxer les superprofits !

Smur - Noyon (Oise)

Sans médecins dans les ambulances : le progrès à l’envers

Brève
21/11/2022

Pour la deuxième fois une manifestation a réuni plus de 200 personnes à Noyon contre la mise en place sur le secteur depuis le 2 novembre dernier, d’un Smur sans médecins dans les ambulances.

50% des postes médicaux sont vacants sur le secteur : quoi qu’en disent les instaurateurs et les défenseurs de ce système, leur seul objectif est de gérer la misère hospitalière. Et tant pis pour les crises cardiaques !

Après le SMUR sans médecins, l’hôpital sans personnel de santé et la boucle sera bouclée !

Hermes-Boissons – Hermes (Oise)

Liquidée par des patrons requins

Brève
21/11/2022

La liquidation définitive de l’ex-Tropicana à Hermes près de Beauvais vient d’être prononcée.

70 ouvriers sont sur le carreau, après que le groupe mondial Tropicana et son successeur aient pressé le citron jusqu’au bout, raflant au passage toutes aides publiques possibles.

Leur appétit n’a d’autre limite que la colère du monde du travail qui ne peut qu'éclater un jour face à ces ignominies.